Productivité agricole : la presse au service de l’agriculture semencière

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L’Association agriculture et média, en collaboration avec l’Union nationale des producteurs semenciers du Burkina et le ministère en charge de l’agriculture, organise du 5 au 10 octobre 2020 une caravane de presse à la découverte de l’agriculture semencière associée aux bonnes pratiques aux fins d’accroître la productivité agricole au Burkina Faso.

Une trentaine de journalistes burkinabè parcourt du 5 au 10 octobre 2020 les meilleurs exemples d’exploitation agricole à base de semences améliorées dans les régions du Plateau central, du Centre-nord, de la Boucle du Mouhoun, des Hauts-Bassins et du Sud-ouest. L’initiative est portée par l’Association agriculture et média, soutenue par l’Union nationale des producteurs semenciers du Burkina et le ministère de l’Agriculture, dans l’objectif de permettre aux professionnels de l’information de constater l’activité des producteurs semenciers et de mesurer l’apport de cette agriculture modernisée au service de la sécurité alimentaire. Consciente du pouvoir de la communication, l’UNPS-B entend ainsi mettre les projecteurs sur ses activités. Le président de l’Union nationale des coopératives des producteurs semenciers du Burkina, Inoussa Ouédraogo, également président du conseil d’administration de la centrale d’achat des intrants et matériels agricoles du Burkina est d’avis qu’« un communicateur qui a l’information juste sur une activité saura comment faire passer le message juste ».

Il estime que le fait de rencontrer sur le terrain les producteurs et les différents acteurs de la production semencière permettra aux hommes de média de comprendre le besoin réel de l’agriculture du pays parmi les différentes initiatives qui se déploient sur le terrain. A titre illustratif, M. Ouédraogo relève que la COVID-19 a démontré la nécessité pour chaque pays de garantir sa souveraineté alimentaire et que l’exploitation de la recherche scientifique au service de l’agriculture offre au Burkina Faso une bonne option pour réaliser cette ambition. En la matière, le pays est pionnier dans l’espace sous-régional, soutient-il. « Une loi harmonisée sous-régionale encadre la production semencière. Mais bien avant, le Burkina Faso avait déjà une loi nationale depuis 2006 (…) Je veux rassurer les populations que les semences produites au Burkina Faso jusque-là sont issues de croisement de semences qui existent, aucun corps étranger n’y est introduit. Le Burkina Faso peut être fier parce que le pays est premier de l’UEMOA en termes de rentabilité et de respect des normes », assure le président de l’UNPS-B. Selon Inoussa Ouédraogo, il revient donc aux acteurs de saisir l’opportunité qui se présente à eux, d’où cette collaboration avec l’Association médiatique agriculture et média pour divulguer les bonnes pratiques et les opportunités du domaine.

Drissa TRAORE

 

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