Production semencière : Un bon filon pour les agriculteurs burkinabè

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Les producteurs semenciers dans le plateau central et le centre-nord, réunis au sein de regroupements coopératifs dans leurs régions, sont épanouis dans leur activité. C’est en tout cas ce qu’il a été donné de constater auprès de producteurs à Loumbila et Boussouma, le 5 octobre 2020 à l’occasion de la caravane de presse organisée par l’Association agriculture et médias (AAm).

 

La terre nourrit bien son homme. Hamado Sebego en est convaincu. Il est le président de l’Union régionale des producteurs semenciers du Plateau central. Plusieurs membres de cette coopérative exploitent la ferme semencière de Loumbila, un département de la province de l’Oubritenga dans le Plateau central. Plusieurs variétés semencières y sont produites sur plusieurs hectares ; du sorgho (sariasso 11, flagnon) ; du sésame et du niébé. Les producteurs pourront récolter dans les jours à venir le fruit de leurs efforts avec des rendements nettement meilleurs que s’il c’était agi de semences traditionnelles. « Nous attendons autour de 1,7 tonnes à l’hectare pour les variétés de sorgho et environ 800 kg par hectare en ce qui concerne le sésame et le niébé », détaille M. Sebego.

Le producteur est satisfait de cette activité dont la rentabilité lui permet de mettre sa famille à l’abri du besoin. « Je n’ai pas de difficultés à payer la scolarité de mes enfants dont deux sont à l’université. J’ai acquis une parcelle à Ziniaré sur laquelle j’ai construit et j’ai au moins deux terrains non-lotis à Ouagadougou. Je ne me plains pas », confie le producteur semencier. L’échos de ces propos s’étend jusqu’au Centre-nord, à Boussouma où d’autres semenciers sont tout autant ravis des bénéfices de leur activité. « Les produits semenciers sont plus rentables et mieux vendus que les autres productions », confirme Halidou Kiemtoré de l’Union régionale des producteurs semenciers du Centre-nord. « L’écoulement ne cause pas grand-problème. Notre faîtière, l’union nationale, nous aide à avoir des débouchés et au plan local, nous conditionnons nos productions dans de petits paquets de 5 kg que nous vendons aux agriculteurs », explique-t-il. La famille Sawadogo à Boussouma a aussi fait le choix des semences améliorées. Sur 4 ha, elle s’attend à récolter de la variété R1 de Sorgho. « C’est bien plus productif. Nous sommes sûrs de pouvoir nous alimenter et même d’en vendre », se réjoui Mamounata Sawadogo.

Drissa TRAORE

 

 

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