Trafic d’ivoires au Burkina : 11 défenses d’éléphants saisies

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La Direction générale des Eaux et Forêts a organisé une conférence de presse le vendredi 23 octobre 2020 à Ouagadougou pour présenter les spécimen d’animaux saisis.

 

L’éléphant est une espèce intégralement protégée au Burkina Faso donc interdit d’abattre. Force est de constater que certaines personnes foule au pied ces dispositions. Ces braconniers ont fait des ivoires des éléphants, un fonds de commerce. Ce qui entraine des abattages d’éléphants. Une situation que combat fortement les agents des eaux et forêts. Le 23 octobre 2020, la direction générale des eaux et forêts a organisé une conférence de presse pour présenter 11 défenses d’éléphants et 2 morceaux d’ivoire d’une valeur de plus de 7 millions de francs CFA saisis. La saisine a été faite par les agents de la Brigade d’intervention de la direction des opérations avec l’appui de l’ONG Conservation Justice. Selon le Commandant de la brigade d’intervention rapide de la direction générale des eaux et forêts, le lieutenant Yacouba Ouédraogo, cette opération a été rendue possible grâce aux informations reçues de sources digne de foi. Il a précisé que c’est dans un hôtel de la place que l’opération a eu lieu et a permis d’interpeller deux présumés trafiquants.

Par ailleurs, il a expliqué que cette recrudescence fait suite au problème sécuritaire que vit le Burkina Faso ces dernières années. Et cette insécurité occasionne différents types de trafics dont celui de la faune. Or selon le décret 2017-0238, l’éléphant est une espèce qui bénéfice d’une protection intégrale. Le commandant Yacouba a confié qu’outre la sanction, le ministère en charge de l’environnement a créé l’office nationale des aires protégées qui œuvre nuit et jour à la protection des ressources fauniques. Il a cité par ailleurs des conventions qui ont été ratifiées pour la protection de ces espèces comme la convention des Nations unies sur la biodiversité et celle des Nation unies contre la désertification

Quelle sanction encourent les présumés trafiquants ? A cette question, Yacouba Ouédraogo a réagi sur la base de l’article 268 du code forestier qui prévoit une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 5 ans et une amende pécuniaire pouvant s’élever jusqu’à 5 millions F CFA. Quant à la destination finale du produit saisi, le commandant a rassuré que ces produits sont d’office scellés dans un magasin de la direction générale.

Le commandant a révélé que 25000 à 30000 éléphants sont abattus illégalement chaque année afin de récupérer leurs défenses et alimenter le trafic international. Ces ivoires, a-t-il dit, ont une destination principale qui es l’Asie.

Kiswendsida Myriam OUEDRAOGO

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