Le ministère de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales (MENAPLN) a organisé une rencontre d’échanges sur la gestion de l’éducation en situation d’urgence dans le cadre de la rentrée scolaire 2020-2021, le 19 octobre 2020 à Ouagadougou.
La rentrée scolaire 2020-2021 a été effectuée dans un contexte marqué par l’insécurité dans les régions de la Boucle du Mouhoun, le Centre-est, le Centre-nord, l’Est, le Nord et le Sahel. Afin de permettre une bonne gestion de l’éducation dans cette situation, le Ministère de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales (MENAPLN) a organisé une rencontré d’échanges avec les gouverneurs des régions concernées, les Hauts-commissaires des provinces des régions où les écoles sont fermées, les maires des communes où tous les établissements sont fermés et les responsables des forces de défense et de sécurité des régions concernées. Selon le ministre en charge de l’éducation, Pr Stanislas Ouaro, les défis sont énormes dans son département. Et l’objectif est de travailler à rendre le système éducatif résilient. Il a confié que plus de 2300 établissements sont fermés avec plus de 60 000 élèves déplacés internes. Cependant, Pr Ouaro a confié que son ministère a pu rouvrir 866 établissements accueillant 176 356 élèves. « Notre objectif est qu’aucun enfant ne soit laissé hors des classes. Tous les enfants doivent aller à l’école. Et nous avons pu réinscrire dans des établissements hôtes 51 115 élèves déscolarisés du fait de la crise sécuritaire », a dit le ministre en charge de l’éducation nationale. Faisant toujours le point des actions menées par son département ministérielle, Pr Stanislas Ouaro a laissé entendre que 11 019 élèves de 339 établissements délocalisés ont été accompagnés pour la préparation des examens. C’est pourquoi, il a souligné que les défis essentiels inscrits dans la feuille de route du MENAPLN cette année est la réouverture des établissements en proie à l’insécurité avec l’accompagnement des forces de défense et de sécurité, l’accroissement des capacités d’accueil des communes hôtes, la sécurisation des sites des déplacés internes et la poursuite de la réinscription des élèves déplacés internes.
Michel BADO