La direction générale des douanes burkinabè a remis des statuettes d’origine camerounaises saisies à l’aéroport de Ouagadougou, au ministère de la culture, des arts et du tourisme, ce mardi 29 décembre 2020, à Ouagadougou.
En 2019, les services des douanes de l’aéroport de Ouagadougou ont saisi des mains d’un trafiquant de nationalité burkinabè, 6 statuettes d’origine camerounaise. Ce 29 décembre 2020, après avoir rempli toutes les formalités et démarches administratives en pareil circonstance, la direction générale des douanes a remis les statuettes aux responsables du ministère de la culture, des arts et du tourisme du Burkina Faso. « Les statuettes ont été saisies dans le cadre de nos contrôles. L’intéressé avait déposé en son temps une déclaration sur laquelle celui chargé de son traitement avait émis des doutes sur la fiabilité de certains des documents fournis. Et avec le concours du ministère de la culture des arts et du tourisme, il est ressorti après vérification conjointe qu’ils y avaient des lots de statuettes qui étaient de valeur non autorisées à la sortie. A partir de ce moment, le chef de bureau a fait procéder à un procès-verbal de saisie de ces objets d’art », a expliqué, le représentant de la direction générale des douanes, François Ouédraogo.
Les statuettes ont été remises au ministère de la culture
Il a ajouté que c’est après concertation entre les ministères des cultures des deux pays que les Camerounais ont reconnu ces objets d’arts comme les leurs tout en précisant que les documents utilisés pour leurs trafics avaient été falsifiés. Le secrétaire général du ministère de la culture, des arts et du tourisme du Burkina, Dr Lassina Simporé s’est réjoui de cette opération des douanes. « En tant qu’archéologue et gestionnaire des biens culturels physiques, c’est avec joie que je reçois c’est objets. Nous remercions le travail fait par l’équipe des douanes. N’étant pas jusqu’à présent réclamé, ces statuettes seront remises au musée national », a déclaré Dr Simporé. Il a confié que le trafic illicite, les vols et les fouilles des biens culturels constitue un fléau qui prend de plus en plus de l’ampleur dans la sous-région.
Rosine COULIBALY
