La Secrétaire générale adjointe du ministère en charge du tourisme, Adama Segda a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux de la deuxième session de la cellule de pilotage du Comité interministériel du compte satellite du tourisme Burkinabè (CST-B), le vendredi 27 décembre 2024, à Ouagadougou.
Le secteur tourisme burkinabè présente d’énormes potentialités et constitue un levier efficace pour la réalisation des objectifs de croissance durable, de résorption du chômage et de réduction de la pauvreté. En effet, selon les données de la Direction générale du tourisme, en 2023, le secteur touristique a injecté dans l’économie nationale, 87,3 milliards de francs CFA. Bien que ce montant soit important, il reste en deçà des attentes du fait de la crise sécuritaire que vit le pays.
Afin de renforcer le système statistique du tourisme du Burkina Faso, l’administration nationale du tourisme a mis en place la cellule de pilotage du Comité interministériel du compte satellite du tourisme. « Les données statistiques disponibles sur le terrain, sur le tourisme burkinabè sont partielles et parcellaires et ne permettent pas d’une évaluation assez précise du poids économique du tourisme au sein de notre économie nationale », a précisé, la Secrétaire générale adjointe, Adama Segda.
Cette session sera une occasion selon elle, de faire le point du processus de mise en place du compte satellite du tourisme, de présenter la situation de mise en œuvre des recommandations antérieures, d’examiner et valider le bilan de mise en œuvre des activités du compte satellite en 2024 et d’aborder les perspectives à travers le projet de programme de travail 2025.
A l’entendre, le comité permettra au Burkina Faso, d’une part de mesurer avec plus de précision la contribution du tourisme à la formation de la richesse nationale et à la création d’emplois et d’autre part de disposer de données statistiques exhaustives et fiables à même d’orienter la planification et les investissements. En plus de cela, il permettra d’évaluer l’importance de l’investissement touristique du pays, les recettes fiscales générées par l’industrie touristique, l’incidence du tourisme sur la balance de paiement et l’impact des chocs sur la conservation du tourisme intérieur ; de renforcer la résilience, de soutenir le secteur du tourisme et surtout de mieux préparer la relance économique après crise que vit le Burkina Faso.
« En matière de développement de statistiques, je fonde donc l’espoir que vos actions diverses en faveur de l’amélioration des statistiques dans notre pays contribueront au développement du secteur du tourisme. Je remercie par ailleurs les acteurs privés pour leur forte implication à l’opérationnalisation du compte satellite du tourisme à travers la mise à disposition des données », a souhaité, la secrétaire générale adjointe.
Kiswendsida Myriam OUEDRAOGO
