Le ministère de l’Agriculture, des Aménagements Hydro-agricoles et de la Mécanisation, a organisé la cérémonie officielle de lancement du deuxième Recensement général de l’agriculture (RGA), ce jeudi 9 septembre 2021, dans le village de Gonsé dans la commune rurale de Koubri.
Après le premier Recensement général de l’agriculture (RGA) intervenu en 2006, le gouvernement burkinabè à travers le ministère de l’Agriculture, des Aménagements Hydro-agricoles et de la Mécanisation vient de lancer la deuxième phase de ce recensement dans le village de Gonsé à Koubri (région du Centre), le jeudi 9 septembre 2021.
Il s’agit selon les informations données par les cadres du département ministériel, d’une opération statistique d’envergure qui permettra d’actualiser non seulement la structure globale du ministère de l’agriculture, mais aussi de disposer de bases de sondage pour l’élaboration des statistiques conjoncturelles de qualité à travers les enquêtes agricoles sur les dix prochaines années.
Le ministre Salifou Ouédraogo a précisé que le RGA2 permettra de disposer de données actualisées notamment sur les exploitations modernes, les unités de transformations des produits agricoles, les infrastructures de commercialisation, les sites de pêches et aquacoles, l’arboriculture fruitière, l’agriculture irriguée, les caractéristiques de la population agricole et bien d’autres.
Le budget global de cette opération s’élève à 7,8 milliards de FCFA sur les trois années de déroulement de l’opération, a déclaré le ministre Ouédraogo. « Ces données statistiques nous sont utiles pour la gouvernance de la sécurité alimentaire et nutritionnelle de notre pays et partant de son développement. Elles serviront d’une part à évaluer les effets de nos politiques sur les conditions de vie des populations et d’autre part à planifier le développement de notre pays dans son ensemble », a-t-il dit.
Le Représentant de la FAO au Burkina Faso, Dauda Sau a dit toute la disponibilité à accompagner le ministère dans ce recensement.
A ce propos, il a confié que son organisation a déjà injecté 400.000 dollars dans la préparation de cette deuxième phase. « Cette assistance a permis à termes entre autres de renforcer les capacités techniques et matérielles du dispositif, de rendre disponible une méthodologie et des documents techniques, un programme de traitement informatique des différents modules, un plan de communication, des plans de tabulation pour les modules centraux et surtout de réaliser le recensement pilote », a indiqué M. Sau.
A ce soutien, s’ajoute celui de la Banque mondiale qui a contribué à hauteur de deux milliards de F CFA à travers le Projet d’harmonisation des statistiques en Afrique de l’Ouest (PHASAO). A toutes ces organisations, le ministre en charge de l’agriculture, a traduit toute la gratitude du gouvernement.
Le président du Conseil régional de l’agriculture du Centre du Sud, Eric Zougmoré, représentant le président de la Chambre nationale d’agriculture, s’est réjoui de toutes ces actions qui vont contribuer selon ses termes à apporter des solutions idoines aux problèmes majeurs dont font face le monde agricole. Il a appelé les populations concernées par cette enquête à être disponibles et à répondre avec sincérité aux questions qui viendront à être posées par les agents de collecte.
S.N