Prix d’Excellence de la Recherche scientifique : la 4e édition lancée

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La Direction générale de la Recherche et de l’Innovation (DGRI) du Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) a organisé la cérémonie de lancement officiel de la 4e édition du Prix d’Excellence de la Recherche scientifique, ce vendredi 06 septembre 2024 à Ouagadougou.

Dans le cadre de la promotion de la recherche scientifique au service de la transformation structurelle de l’économie du pays, le gouvernement du Burkina Faso a institué, le 04 décembre 2017, le Prix d’Excellence de la Recherche scientifique. 

Ce prix est biennal et vise à récompenser les travaux de recherche scientifique d’un individu ou d’une équipe pouvant contribuer de manière significative au progrès de la science ainsi qu’au développement économique, social et culturel du Burkina Faso.

Le Directeur général de la Recherche et de l’Innovation, Serge Diagbouga a fait savoir que les domaines retenus pour la 4e édition du Prix d’Excellence de la Recherche scientifique sont les Sciences et la Technologie, les Sciences Juridiques, Politiques et de l’Administration, les Sciences Économiques et de Gestion, les Lettres, Langues, Arts et Communication.

Pour les quatre domaines, a-t-il expliqué, il y a trois types de prix. Le Prix d’Excellence de la recherche scientifique, composé d’une attestation, d’un trophée et d’une somme de 10 000 000 FCFA, le Prix spécial Jeune Scientifique (moins de 40 ans), d’une valeur de 1 000 000 FCFA et le Prix spécial Femme Scientifique, d’un montant de 1 000 000 FCFA.

Aux dires des organisateurs, la date de soumission des candidatures est fixée du 16 septembre au 15 octobre 2024, et la proclamation des résultats se fera en décembre.

Selon le représentant du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Joseph Bationo, l’organisation de la 4e édition du Prix d’Excellence de la Recherche scientifique s’inscrit dans la dynamique de la combativité engagée par « l’intrépide peuple ». Elle met en lumière l’engagement des plus hautes autorités à ne faire aucune économie quant à la mobilisation de la nation entière dans la recherche de solutions durables aux maux qui minent le Burkina Faso, a soutenu M. Bationo. Pour lui, elle traduit la reconnaissance du rôle déterminant de la recherche et de l’innovation dans la construction d’une nation forte, prospère et souveraine.

En effet, le paradigme actuel du développement est que l’avenir appartient aux « sociétés de savoir », sociétés dont les citoyens sont instruits et qui, par conséquent, dépendent des connaissances de ces derniers pour stimuler l’innovation, promouvoir l’entrepreneuriat et favoriser le dynamisme de leurs économies, a fait savoir le représentant du ministre. Il a affirmé que depuis trois siècles, la connaissance scientifique a été le puissant moteur du développement dans les pays les plus avancés. De son opinion, elle s’est révélée être non seulement un savoir libérateur de divers asservissements, mais aussi un savoir efficace dans la poursuite des projets de développement socio-économique des nations. Elle a ensuite déterminé des progrès techniques de grande incidence pour l’humanité. « Nous avons tous conscience que la recherche au Burkina Faso est animée par des acteurs dont la notoriété n’est plus à démontrer. Le secteur est caractérisé par un dynamisme qui donne l’espoir que nous pouvons désormais compter sur les résultats de la recherche, de la technologie et de l’innovation pour insuffler un développement socio-économique véritable au pays. Ils arrivent à se hisser parmi les meilleurs du continent, en termes de production scientifique, tant en quantité qu’en qualité », a-t-il déclaré.

Pour Joseph Bationo, le département de la Recherche et de l’Innovation compte sur les innovations provenant de la recherche nationale pour insuffler le développement de la nation. « La politique générale du gouvernement actuelle est de travailler à ce que l’on ait une recherche de qualité qui produit des recherches de qualité sur lesquelles on peut compter pour le développement local », a-t-il souligné.

Esther NIGNAN

(Stagiaire)

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