Littérature : « Sous la barbe du diable », le nouveau roman d’Adama Bayala dédicacé

337 0

La cérémonie de dédicace du roman « Sous la barbe du diable » du communicateur Adama Bayala, s’est tenue ce vendredi 1er avril 2022 à Ouagadougou sous la présidence de l’ancienne ministre de la culture, Dr Elise Ilboudo/Thiombiano.

 

« Sous la barbe du diable » aborde plusieurs thèmes entre autres la corruption, le terrorisme, la mort, le pardon, la violence, la prostitution, la méchanceté, la cupidité, le viol, l’inceste, la politique, la criminalité. Cette œuvre de 179 pages a été préfacée par l’ancien ministre de la culture, Baba Hama. Elle est disponible à 5 000 F CFA à la librairie Mercury à la ZAD et au SIAO.

Dans le récit, l’auteur fait cas de deux enfants qui ont perdu leurs géniteurs. Une situation qui a causé ‘’les malheurs’’ à ses gosses jadis enviés par leurs camarades. Leur oncle paternel chez qui ils avaient trouvé refuge va rendre la vie invivable à ses neveux. Il ira même dire aux enfants que son défunt frère n’était pas en réalité un frère pour lui. Et que la mère de Nestor, son frère qui était la deuxième épouse de son père avait pris sa grossesse quelques mois avant qu’elle n’épouse son père.

« Nestor est mon frère, mon petit frère cadet, c’est ce qu’on dit mais en réalité, il n’en est rien. Il est le premier fils de la deuxième épouse de mon père. À l’époque, elle avait fait comprendre à mon père qu’elle avait contracté sa grossesse, alors à ce qu’on dit, il est le fruit des escapades extra-conjugales », lit-on dans un passage du roman.

L’auteur (gauche) entend à travers cette œuvre, apporter sa contribution à la lutte contre les inégalités.

 

« Cet ouvrage est ma modeste contribution dans la prise en compte du respect des droits des orphelins, des enfants issus des relations extraconjugales A travers le parcours du personnage principal, il s’est agi pour nous de dénoncer une situation qui ronge notre société. C’est une pratique barbare et rétrograde qui vise à éliminer systématiquement les enfants adultérins. C’est un appel à mettre un terme à cette pratique », a déclaré l’auteur.

Et d’ajouter : « C’est un réquisitoire contre les abus des chefs de ménage sur les orphelins, un réquisitoire sur les abus des enfants placés, réquisitoire contre les chefs de famille sur les enfants adoptés, réquisitoire contre les chefs de famille, contre les abus des chefs de famille sur les filles de ménage comme le cas dans de nombreux foyers. Et ce, pour l’avènement d’une société juste, une société où les droits des plus faibles sont respectés ».

La marraine de la cérémonie, Dr Foniyama Elise Thombiano/Ilboudo a fait savoir que le roman est très riche et doit être lu par tous. Il doit être connu aussi bien par les adultes que par les jeunes générations. « Nous savons comment vivent les enfants confiés dans les familles. Et je crois bien qu’un enfant ou un parent qui réussit à lire ce document, il sera sensibilisé. Il nous amène à réfléchir et à savoir que nous-mêmes nous pouvons nous retrouver dans le même cas », a soutenu Dr Ilboudo.

En rappel, « Sous la barbe du diable » est le 3e roman d’Adama Bayala après « Les bénédictions d’une mère » et la « République Bana ».

Gaspard BAYALA

Article Similaire

Leave a comment

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Social media & sharing icons powered by UltimatelySocial

Votre abbonnement a réussi!

There was an error while trying to send your request. Please try again.

DirectInfoBurkina will use the information you provide on this form to be in touch with you and to provide updates and marketing.

DirectInfoBurkina.net

Chaque matin, recevez gratuitement toute l'actualité du jour par mail. Inscrivez-vous à la newsletter.