Gestion intégrée des ressources en eau : Niouga Ambroise Ouédraogo échange avec les agences de l’eau

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Le ministère de l’eau et de l’assainissement a organisé, ce lundi 21 décembre 2020 à Dédougou, une rencontre d’échange avec les acteurs de l’eau. L’objectif a été de faire l’état des lieux de la gestion des ressources en eau et proposer des pistes de solution pour une bonne gestion de ces ressources.

 

Echanger sur les activités des Agences de l’Eau en vue d’améliorer davantage leurs actions sur le terrain, c’est l’objectif de la rencontre entre le ministre de l’eau et de l’assainissement, Niouga Ambroise Ouédraogo et les agences de l’eau ce lundi 21 décembre 2020 à Dédougou.

Selon le ministre Ouédraogo, cette rencontre se veut un cadre pour d’une part, saluer les efforts des agences de l’eau et d’autre part, échanger avec eux sur les différentes préoccupations afin d’identifier les voies et moyens, leur permettant d’accomplir leurs missions de façon efficace et efficiente.

Pendant près de 3 heures d’horloge, les acteurs ont fait l’état des lieux de la gestion des ressources en eau au Burkina Faso et donner des perspectives pour une meilleure intervention dans les années à venir.

Pour Niouga Ambroise Ouédraogo, l’eau est une ressource de plus en plus rare qu’il faut préserver. « L’Etat burkinabè a créé le Secrétariat permanent pour la gestion intégrée des ressources en eau (SP/GIRE) qui a conduit à l’adoption et à la mise en œuvre de plusieurs réformes dans le secteur de l’eau », a-t-il indiqué.

Ces réformes ont permis, à en croire le ministre, de poser les bases d’une véritable gestion concertée des ressources en eau du pays, gage d’équité entre les usagers, de durabilité de la ressource et d’équilibre des écosystèmes.

Depuis sa création, le SP/GIRE à mener des actions dont les résultats tant sur le plan institutionnel, juridique que les actions sur le terrain, sont satisfaisantes. Il s’agit entre autres de la création des agences de l’eau dont celui du Mouhoun, des Cascades, du Nakambé, du Gourma et du Liptako, la construction et le curage des retenues d’eau et la création d’une taxe parafiscale dénommée contribution financière en matière d’eau (CFE).

Cependant, il existe des difficultés dans l’exécution des activités, foi de Niouga Ambroise Ouédraogo. Pour lui, la difficulté majeure réside dans le recouvrement de la contribution financière en matière d’eau et est liée à la réticence de certaines personnes physiques et morales et le retard dans le paiement.

Au cours de cette rencontre, les participants ont plaidé pour une mise à disposition d’un système d’information fiable en matière d’eau afin de relever les défis liés à la protection et à la gestion des ressources en eau.

Sié Sébastien POUDA

(Correspondant)

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