Une convention a été signée ce lundi 11 octobre 2021, entre le ministère de la Sécurité et la Confédération des fédérations nationales de la filière bétail viande de l’Afrique de l’Ouest (COFENABVI-AO). La signature de ce protocole entre dans le cadre d’un programme de fluidification du commerce du bétail dans la sous-région.
Ce contrat qui vient d’être signé ce lundi 11 octobre 2021 entre le ministère de la Sécurité et la Confédération des fédérations nationales de la filière bétail viande de l’Afrique de l’Ouest (COFENABVI-AO) entre dans le cadre de la fluidification du commerce du bétail dans la sous-région. Il s’agit aussi de facilité le trajet des camionneurs transportant du bétail en allégeant les contrôles, a expliqué le président de la COFENABVI-AO, Issaka Sawadogo.
L’avantage de cette convention, a-t-il ajouté, c’est que la convention permettra aux acteurs de la filière viande, de pouvoir écouler leurs marchandises dans des délais acceptables. C’est une faveur qui sera faite à nos camions pour les permettre de circuler plus ou moins « librement » car il n’y a pas moins de 20 barrières de contrôles sur le seul tronçon Ouaga-Bobo.
Le directeur de Cabinet du ministre de la Sécurité, Abdoulaye Gandéma, a indiqué que cet acte entre dans la dynamique du gouvernement. « Je voudrais vous rassurer que nous allons jouer notre partition, à vous d’en faire autant. Vous avez évoqué certaines difficultés qui entravent le commerce du bétail mais la situation sécuritaire complique davantage la tâche », a-t-il fait savoir et d’ajouter que plus ils seront regardant entre eux, plus ils se saisiront de certaines situations pour les régler en amont.
« Ainsi vous verrez que la confiance va grimper progressivement. C’est ce qu’on appelle la participation communautaire dans le dispositif. C’est vous qui devrez être les premiers agents de sécurité. Il faut veiller à ce que des personnes mal intentionnées ne profitent pas de vos camions pour créer des situations regrettables », a-t-il conseillé.
Cette signature à connu la présence des représentants venus de Banfora, de Bobo-Dioulasso, de Pouytenga, de Ouahigouya et du Sénégal. Ce type de convention a été également signé au Togo, au Sénégal et en Côte d’Ivoire.
Timothée HIEN