Les travaux entrant dans le cadre des Assises régionales de l’éducation nationale dans le Centre-sud ont été officiellement lancés, ce mercredi 13 octobre 2021, à Manga sous la présidence de la gouverneure de la région, Josiane Kabré. La rencontre se déroule les 13, 14 et 15 octobre 2021.
Des représentants de différentes composantes de la société de la région du Centre-sud sont en conclave pour échanger autour de la problématique de l’éducation nationale. Ces assises régionales prévues pour durer du 13 au 15 octobre 2021 et qui se tiennent simultanément dans les 12 autres régions du pays s’inscrivent dans le cadre de la préparation des assises nationales de l’éducation nationale du 18 au 20 novembre 2021.
Selon la gouverneure Josiane Kabré qui préside les travaux réunissant environ 250 participants, l’objectif général des concertations régionales est de « prendre en compte les attentes, les aspirations et les spécificités de chaque région dans la réflexion sur les problématiques de l’éducation nationale ».
A l’écouter, l’initiative des assises nationales, adoptée par le Conseil des ministres en sa séance du 31 mars 2021, vise à résoudre la crise qui mine actuellement le système éducatif et dont les symptômes les plus patents sont, entre autres, l’inadéquation entre l’offre de formation et les besoins du monde de l’emploi, la difficulté de mobilisation des ressources conséquentes pour l’investissement, l’incivisme et la violence dans l’espace scolaire. Ainsi, en associant toutes les composantes de la société à la réflexion autour de la question, il s’agit de fédérer les intelligences collectives pour redonner du sens au projet de l’éducation nationale.
« Ce qui permettra à notre pays de fonder un pacte national pour une éducation de qualité, inclusive et résiliente », a soutenu Josiane Kabré.
L’élève Abdoul Djelil Ouédraogo membre de la délégation des élèves a dit fonder l’espoir que les propositions aboutissent surtout à un système éducatif réformé, alliant l’enseignement général et technique, pour donner plus de chances aux apprenants en termes d’employabilité.
Convaincue que les réflexions durant les trois jours de travaux vont apporter des recommandations dans ce sens, la gouverneure Josiane Kabré a appelé les participations à s’y engager pour qu’au sortir des assises nationales, l’on dispose « d’une école du futur, pensée par tous les Burkinabè au service de tous les enfants vivant sur la terre libre du Faso ».
Sosthène NIKIEMA