Le Ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme a organisé le mardi 7 mars 2023 à Ouagadougou, un atelier national de validation des décrets d’application de la loi d’orientation du tourisme. Il s’agira pour les participants d’examiner et de valider les avant-projets de décrets d’application de ladite loi.
« Le secteur du tourisme burkinabè est caractérisé aujourd’hui par une amélioration constante de l’offre en matière d’hébergement, de restauration et de voyages. A cela s’ajoutent, le dynamisme de l’activité touristique et l’esprit inventif des acteurs qui l’animent » a déclaré le secrétaire général du ministère en charge du tourisme, Fidèle Aymar Tamini. Et de révéler que : « Les textes sur le tourisme qui datent d’une vingtaine d’années ne tiennent plus compte tenu de certains besoins du moment en matière de développement touristique. Cette nouvelle réalité commande une adaptation et une amélioration du cadre législatif et règlementaire ».
Ainsi, pour répondre aux défis du moment dans ce secteur, une nouvelle loi d’orientation du tourisme a été adoptée en 2021. Pour la directrice générale du tourisme, Monique Ouédraogo/Ilboudo, la rencontre du jour aura pour objectif l’examen et la validation des avant-projets de décrets d’application de ladite loi. Selon elle, la loi contient trois nouveaux décrets et des innovations. Il s’agit du décret relatif à l’activité d’agence hôte et d’hôtesse, les établissements touristiques de loisirs et le système global d’exploitation. « En terme d’innovations, nous allons prendre en charge les villas meublées. Car il y a des villas qui accueillent les touristes et ne sont pas pour la plupart reconnues par l’administration. Ce qui peut poser un problème d’insécurité dans ce contexte de crise. En cette période d’insécurité, nous allons les répertorier afin d’avoir un œil regardant », a rassuré la directrice générale du tourisme.
Aux participants, Fidèle Aymar Tamini, les a fait savoir que le rayonnement du secteur touristique dépend d’eux car ils auront la lourde tâche de contribuer à fixer le cadre juridique et règlementaire qui répondra efficacement aux besoins des principaux acteurs du tourisme à savoir l’Etat, les entrepreneurs touristiques, les touristes et les communautés d’accueil. Il dit être confiant quant à la réussite de cet atelier au regard des compétences des participants. « Je ne doute point, au vu de la qualité des participants et des compétences multiformes qui sont les vôtres, que cette charge reste entièrement à votre portée », a-t-il confié.
Kiswendsida Myriam OUÉDRAOGO