Le Burkina Faso participera du 5 au 9 octobre 2021, au « nouveau » Sommet Afrique-France à Montpellier en France. Un Sommet nouveau dans son format et dans les thématiques. Pour mieux préparer la délégation burkinabè qui doit prendre part à ce rendez-vous, une rencontre a été initiée à cet effet, à l’ambassade de la France au Burkina.
41 Burkinabè prendront part au « nouveau » Sommet Afrique-France prévu du 5 au 9 octobre 2021, à Montpellier, en France. Pour mieux préparer la délégation burkinabè, l’Ambassade de la France au Burkina, a initié une rencontre ce mardi 30 septembre 2021.
Composée d’entrepreneurs, d’acteurs de la société civile et de la presse, la rencontre du jour a permis aux représentants du « pays des Hommes intègres », de comprendre l’idée qui sous-tend ce meeting.
Selon l’Ambassadeur de la France au Burkina, Luc Hallande, ce Sommet, dans sa nouvelle formule, veut donner une nouvelle vision sur les relations entre l’Afrique et la France afin d’offrir un cadre plus original de réflexion et d’actions aux nouvelles générations. Il va mobiliser près de 4500 jeunes dans 12 pays d’Afrique dont la France.
D’après lui, le nouveau Sommet Afrique-France entend mettre un point d’honneur à l’engagement citoyen des jeunes africains et français. Ainsi, une grande partie des interventions au cours des échanges sera conduite par des jeunes africains engagés.
L’idée, a-t-il dit, c’est de recueillir leurs avis et leurs propositions pour améliorer les relations entre l’Afrique et la France. « Car ces derniers temps, il y a des préjugés et des affirmations non fondées qui détériorent plus ou moins nos relations », a-t-il déclaré. Les principales propositions feront l’objet d’un échange lors d’une plénière « exceptionnelle » avec le président français, Emmanuel Macron et des représentants de la jeunesse africaine.
Pour la Cheffe du service sociale de l’Ambassade de France, Beatrice Alperte, ce qui est important pour la France, c’est le partenariat avec les différents pays d’Afrique. C’est pour cela, a-t-elle fait savoir, la plupart des évènements organisés en France, tous les acteurs sont conviés.
Car d’après elle, il faut être dans un écosystème productif. « Cela ne se fait pas dans un laboratoire, mais plutôt en se rencontrant », a-t-elle suggéré.
Timothée HIEN