Une rencontre de haut niveau a été tenue cet après-midi de jeudi 11 août 2022 à Ouagadougou entre le gouvernement burkinabè et les partenaires techniques et financiers. C’est le Premier ministre, Albert Ouédraogo qui a présidé cette réunion de validation du plan de résilience et de stabilisation de l’axe Ouaga-Kaya-Dori.
La sécurisation de l’axe Ouaga-Kaya-Dori, la restauration rapide des services de bases sociaux, le démarrage du développement de l’activité économique aux populations vulnérables, la promotion de la cohésion sociale dans les localités. Tels sont les objectifs du plan de résilience et de stabilisation de l’axe Ouaga-Kaya-Dori.
Sa mise en œuvre va coûter environ 200 milliards de F CFA.
Selon le porte-parole du gouvernement, Lionel Bilgo, au cours de la rencontre, le plan a été présenté aux Partenaires techniques et financiers (PTF). Et ils se sont manifestés pour soutenir le Burkina Faso afin que ce plan soit mis en œuvre le plus rapidement possible. « Nous avons une partie du budget qui a déjà été acquis et l’autre partie est à rechercher », a-t-il indiqué.
M. Bilgo a fait savoir que le pays est arrivé à la de définition du plan de relance de l’axe Ouaga-Kaya-Dori. Et qu’il faille intégrer un second axe, qui est l’axe Kongoussi-Djibo. Ce second axe, a-t-il confié, et a également fait l’objet d’une présentation à l’ensemble des partenaires techniques et financiers.
« Lors de la rencontre à Pau en France des chefs d’États du Sahel, il avait été question d’un plan d’actions beaucoup plus dynamique, beaucoup plus fort et d’un engagement beaucoup plus déterminant au niveau des partenaires techniques et financiers et c’est cette promesse de Pau qui s’est poursuivie dans les réflexions au niveau des pays et au Burkina Faso », a expliqué le Porte-parole du gouvernement.
Afin de sécuriser rapidement, rendre viable ce tronçon, permettre aux burkinabè de circuler, apporter le développement et la quiétude à la population, le chef du gouvernement a instruit les ministres mais également les partenaires techniques et financiers à aller à la phase opérationnelle du plan.
A cet effet, le porte-parole du gouvernement a assuré que des engagements ont été pris et des dates ont été programmées pour démarrer le plus rapidement possible la phase opérationnelle.
« Quand on parle de sécurisation, il s’agit d’opération militaire pour garantir une meilleure sécurisation de tout l’axe et permettre aux populations de pouvoir vaquer à leurs occupations », a-t-il précisé. Et d’ajouter que le rétablissement rapide de la présence de l’Etat suppose qu’il faut ramener l’État dans ces localités désertées par les populations et aussi par les services sociaux de bases.
Le représentant des partenaires techniques et financiers, Krasten Mecklenburg a affirmé qu’avec les actions définies par le gouvernement, les PTF vont se mobiliser à l’accompagner avec des actions concrètes. Les PTF ont promis de mobiliser environ 130 milliards francs CFA.
« L’Union européenne avait pris l’engagement l’année dernière de contribuer à hauteur de 130 milliards de francs CFA. Ce qui comprend des actions à travers des acteurs locaux dans la sécurisation de l’axe Ouaga-Kaya-Dori. Mais, nous sommes toujours à la recherche des fonds supplémentaires parce que nous savons que les besoins sont énormes », a soutenu M. Mecklenburg.
Kiswendsida Myriam OUÉDRAOGO
