Le Conseil national de la jeunesse (CNJ-BF) a organisé dans la matinée de ce samedi 29 janvier 2022 à Ouagadougou, une rencontre d’échange avec les leaders des différentes associations des jeunes et de jeunesse sur la situation nationale. Il s’agira lors de ces échanges de donner une lecture sur la situation que vit le Burkina depuis quelques jours, d’avoir un langage et une démarche commune afin que cette situation ne soit pas une fenêtre de tous les dégâts.
Depuis le 23 janvier 2022, le régime Kaboré a perdu le pouvoir au profit d’un groupe de militaire. A cet effet, le Conseil national de la jeunesse s’est réuni en ce jour avec les leaders des associations afin de recueillir les propositions et les transmettre aux nouvelles autorités pour la prise en compte des aspirations des jeunes.
Pour le président du Conseil national de la jeunesse, Moumouni Dialla, cette rencontre va permettre à l’ensemble des jeunes du Burkina Faso de faire des propositions sans complaisance et sans calcul pour qu’ensemble, ils puissent s’assumer pour permettre à la jeunesse de jouer pleinement son rôle afin d’éviter toute situation indésirable et permettre au Burkina Faso d’avancer.
Et de poursuivre que l’ensemble des jeunes doivent travailler à ce que la transition soit le début d’une transitionnelle générationnelle. Car pour lui, la jeunesse burkinabè est celle qui a assez souffert et qui depuis longtemps à observé les choses. « C’est une occasion d’ouvrir une aire nouvelle dans le développement et l’indépendance de notre pays. C’est le moment d’établir la transition générationnelle, c’est le moment d’oser inventer l’avenir de notre pays. Nous jeunes devons éviter de tomber dans le piège de 2014 », a-t-il laissé entendre.
Par ailleurs, Moumouni Dialla a exhorté l’ensemble des jeunes à travailler de sorte ce qu’on ait pas une transition de trop ou de plus parce que la situation que l’on traverse doit permettre d’aller de l’avant.
Pour lui, cette transition doit être le départ d’un Burkina uni, solidaire qui s’assume devant l’histoire et le monde entier.
C’est une occasion d’ouvrir une aire nouvelle dans le développement et l’indépendance de notre pays.
En ce qui concerne la position du Conseil à propos du coup d’Etat, Moumouni Dialla a affirmé que le conseil a pris acte.
Pour conclure, il a invité les jeunes à éviter de tomber dans le piège de 2014, à la course effrénée de positionnement et la recherche de position privilégié mais plutôt de travailler dans l’intérêt supérieur de la nation.
Kiswendsida Myriam OUÉDRAOGO
