Assises nationales sur l’éducation : le CSC soutient la démarche consensuelle du ministre Ouaro

277 0

Dans le cadre des préparatifs des assises nationales sur l’éducation, le Ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et des Langues nationales (MENAPLN), Pr Stanislas Ouaro et ses collaborateurs étaient dans les locaux du Conseil supérieur de la Communication (CSC), ce 11 mai 2021, à Ouagadougou.

 

Le Conseil supérieur de la communication (CSC) soutient les assises nationales. C’est la conclusion que l’on peut tirer de la rencontre tenue entre les Conseillers de l’institution et le Ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et des Langues nationales (MENAPLN), Pr Stanislas Ouaro, ce 11 mai 2021.

Selon le ministre Ouaro, les Conseillers ont reçu les termes de références des assises et ont promis travailler sur le document avant de donner leurs avis. Mais d’ores et déjà, il a affirmé que le CSC épouse la vision de son département dans l’organisation de ces assises nationales sur l’éducation.

« Le CSC a eu l’honneur de recevoir le MENAPLN avec ses collaborateurs pour échanger sur les assises nationales, partager avec nous les différents points qu’il souhaite aborder au cours de ces assises nationales. Nous saluons la démarche du ministre, l’encourageons et le soutenons fermement dans ce projet. Ces assises vont permettre à l’ensemble des composantes de notre pays de réfléchir sur l’avenir de l’éducation. Il était temps pour notre pays d’affronter cette question avec lucidité et sans passion », a déclaré dans la foulée, le président du Conseil supérieur de la communication, Mathias Tankoano.

Le président du CSC, Mathias Tankoano a félicité le ministre Ouaro et lui a assuré de l’accompagnement de son institution.

Le président du CSC a fait comprendre que cela fait des années que tout le monde parle de la crise que vit le secteur de l’éducation nationale, mais personne ne fait quelque chose. Est-ce que nous pouvons continuer avec cette manière d’enseigner du primaire jusqu’à l’Université ? Est-ce que nous pouvons continuer à former des milliers de jeunes chaque année qui sortent et sont confrontés à un problème d’emplois ? Autant de questions posées par Mathias Tankoano pour justifier l’importance des assises nationales sur l’éducation.

« Il était temps d’avoir le courage entre nous de s’assoir pour réfléchir à l’avenir de l’éducation car c’est l’avenir du pays qui est en jeu. Nous avons donc été très satisfait de voir que le ministre a une feuille de route qu’il maîtrise pour laquelle il est ouvert à toutes les propositions », a-t-il dit.

A propos de la crise des scolaires qui dénoncent les reformes et exigent leur annulation, le patron du CSC pense que personne ne peut nier la pertinence des reformes et les mettre en cause. Il a surtout estimé que le gouvernement doit assumer ses reformes.

Toutefois, il a encouragé le ministre à échanger avec les élèves, les enseignants et à ne pas se lasser d’expliquer aux parents. « Nous n’allons pas demander au ministre d’aller s’assoir pour discuter avec les élèves pour que ce soit eux qui décident des reformes. Personne n’a dit que les élèves n’ont pas les capacités de réfléchir, mais chacun a son rôle. Sinon nous allons même discuter des matières qu’il faut enseigner ou des coefficients des matières et dire que ce sont les élèves qui doivent choisir les matières qu’ils veulent ou les coefficients de ces matières. On ne va pas en arriver là. Pour le moment, nous leur disons qu’il faut qu’on s’assoit pour discuter entre Burkinabè parce qu’on n’a pas besoin de cette crise », a précisé Mathias Tankoano.

Concernant le communiqué de la F-SYNTER qui a apporté son soutien aux élèves en mouvement, Pr Stanislas Ouaro s’est dit ouvert au dialogue. « Nous pensons que la F-SYNTER est une structure syndicale avec laquelle nous travaillons régulièrement. Nous avons un protocole d’accord autour de la coordination des syndicats de l’éducation où la F-SYNTER est représentée. Donc il n’y a pas de commentaire particulier par rapport à leur message. Je reste ouvert au dialogue et si la F-SYNTER souhaite, on pourra échanger », a indiqué Pr Ouaro.

Cependant, il s’est engagé à poursuivre la communication autour des reformes. D’ailleurs, il a dit avoir demandé à chaque établissement et aux chefs d’établissements de communiquer avec les parents d’élèves, les enseignants et les élèves sur les reformes afin qu’elles soient mieux comprises.

B.M

Article Similaire

Leave a comment

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Social media & sharing icons powered by UltimatelySocial

Votre abbonnement a réussi!

There was an error while trying to send your request. Please try again.

DirectInfoBurkina will use the information you provide on this form to be in touch with you and to provide updates and marketing.

DirectInfoBurkina.net

Chaque matin, recevez gratuitement toute l'actualité du jour par mail. Inscrivez-vous à la newsletter.