Le ministère de l’Economie, des finances et de la prospective à travers son Secrétariat permanent pour la promotion de l’inclusion financière a initié un atelier de validation le vendredi 7 octobre 2022 à Ouagadougou. Lors de cet atelier, il s’agira pour les participants d’examiner et valider le projet de rapport 2021 sur l’inclusion financière au Burkina Faso.
Adopté en 2019, la stratégie nationale de la finance inclusive SNFI a pour objectif global d’accroitre à 75% la proportion de la population adulte burkinabè ayant accès et utilisant des produits financiers abordables et adaptées d’ici à 2023.
Dans l’optique d’évaluer les résultats engrangés par le secteur de l’inclusion financière et mettre à la disposition des acteurs du domaine, des outils d’aide à la décision, chaque année, le secrétariat technique entreprend depuis 2020, l’élaboration d’un rapport sur l’inclusion financière au Burkina Faso. Pour ce faire environ 60 participants ont pris part à l’atelier de validation du rapport 2021 sur l’inclusion financière au Burkina Faso.
Selon le secrétaire permanent, Lin Hien, représentant le secrétaire général du ministère en charge des finances, ce rapport, troisième du genre a pour vocation, de permettre aux acteurs internationaux intervenants dans l’inclusion financières de disposer d’informations sur l’inclusion financière au Burkina Faso, c’est-à-dire les progrès enregistrés, les insuffisances constatées et des défis à relever, d’une part, et d’autre part de créer une synergie d’actions entre les acteurs de l’écosystème financier afin de mieux relever les défis et répondre de manière précise aux préoccupations des populations.
Par ailleurs, il a fait savoir que l’inclusion financière est l’ensemble des mécanismes qui doivent être mise en place pour que tout le monde ait accès et utiliser les services financiers de base.
A l’en croire, il a été constaté qu’un nombre important de jeunes ne sont pas dans le circuit économique, ils ignorent ce que c’est que les services financiers de base c’est-à-dire l’épargne, les crédits, etc. « L’inclusion financière vise à ce que tout le monde ait accès aux services financiers », a-t-il expliqué.
Quant à l’état actuel de l’inclusion financière, il a confié que le taux d’inclusion financière n’est pas satisfaisant. « Actuellement nous sommes à un taux d’inclusion financière qui n’est pas reluisant 35% en 2021 », a laissé entendre le secrétaire permanent.
Pour terminer, Lin Hien a félicité les membres du groupe de travail pour les efforts fournis dans l’accomplissement de cette tâche. Et de ce pas exhorte les acteurs à travailler afin d’atteindre l’objectif global de 75% d’ici à 2023.
Kiswendsida Myriam OUÉDRAOGO