Le Conseil national de la jeunesse (CNJ) à travers son comité de la jeunesse du secteur informel a organisé ce 10 juin 2021, au Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) à Ouagadougou, la première journée nationale des jeunes hommes d’affaires évoluant dans l’informel.
« Quelle contribution des jeunes hommes d’affaires au développement économique du Burkina Faso » ; c’est sous ce thème que s’est tenue la première journée des jeunes hommes d’affaires, organisée par le comité de la jeunesse du secteur informel du Conseil national de la jeunesse (CNJ), ce 10 juin 2021, à Ouagadougou. La rencontre a été marquée par des panels sur les étapes de création d’entreprises, les facilités pour accéder aux différents fonds, des échanges ‘’b to b’’ et des projections de capsules sur la vie de certains mentors évoluant dans le domaine de l’entrepreneuriat à l’image d’Apollinaire Compaoré et Idrissa Nassa.
A l’issue de toutes ces étapes, les participants ont formulé deux recommandations. Il s’agit principalement de l’accès des jeunes et des femmes aux financements pour leurs entreprises mais aussi, de l’ouverture de ces jeunes entrepreneurs aux autres hommes d’affaires du monde entier, à travers des mises en contact, pour faciliter les échanges commerciaux.
Selon le président du Conseil national de la jeunesse, Moumouni Dialla, cette journée a été riche en partages d’expériences et en propositions pour venir en aide aux acteurs du monde informel. Le Co-parrain, El Hadji Hamidou Ouédraogo, président de la délégation consulaire régionale du Centre s’est réjouie de cette journée qui a, de son avis, contribué à sensibiliser les jeunes sur la nécessité d’entreprendre à leur propre compte. Il a par ailleurs invité les jeunes à s’unir par domaines d’activités et à proposer des projets fiables, concrets et viables.
Venu encourager les jeunes au nom du ministre en charge de la jeunesse, le ministre de l’agriculture, Salifou Ouédraogo a exhorté les jeunes à s’intéresser aux activités agricoles. « Il y a beaucoup à faire dans le secteur agricole et je vous invite à explorer ce domaine. Le gouvernement ne peut pas embaucher tous les jeunes. Que tu sois commerçant, transformateur… tu peux venir dans l’agriculture. Il faut avoir l’esprit d’entreprise. C’est pourquoi, j’ai été ravi de savoir que des jeunes ont compris cela et ont décidé de s’associer pour trouver des solutions à leurs difficultés », a-t-il dit.
Embouchant la même trompette, le ministre en charge du commerce, Harouna Kaboré a surtout insisté sur la nécessité pour les acteurs du monde informel à se formaliser. Pour lui, cette formalisation permettra d’engranger plus d’argent pour financer des infrastructures socio-économiques.
Michel BADO