L’administration de l’Ecole supérieure de tourisme et d’hôtellerie et l’Institut des hautes études tertiaires et industrielles (ESTH-IHETI) a organisé la cérémonie marquant les 20 ans d’existence de l’établissement les 28 et 29 mai 2021, dans l’enceinte de l’ESTH, à la cité An 3, à Ouagadougou.
L’Ecole supérieure de tourisme et d’hôtellerie (ESTH), première école privée de tourisme et d’hôtellerie du Burkina Faso, a 20 ans. Pour marquer cet évènement l’administration a organisé une cérémonie les 28 et 29 mai dans l’enceinte de l’école sise à la cité An 3. Prestation d’artistes, discours, remise d’attestations au corps enseignant, baptême de la promotion 2020-2021, visite des locaux et coupure du gâteau ont ponctué la première journée. Le directeur général de l’ESTH, Franck Ani, a rappelé que 20 ans après, l’établissement a pu mettre des cadres compétents au service des administrations publiques et privées. « L’ESTH a grandi et muri du haut de ses 20 ans d’expérience marqués par des difficultés, des réussites, des doutes et des remises en cause. Grâce à la persévérance, au courage et aux multiples sacrifices du corps administratif et des enseignants ainsi qu’à la confiance renouvelée des autorités publiques et la solidarité de tous les acteurs, l’école poursuit la mission qu’elle s’est assignée », a affirmé le DG.
Il a souligné que la notoriété de l’ESTH a permis d’accueillir des élèves et étudiants d’autres nationalité comme la Côte d’Ivoire, le Gabon, le Mali, le Niger, la République démocratique du Congo (RDC), le Sénégal et le Tchad. Le premier responsable de l’ESTH, s’est enorgueilli d’avoir été décoré par leur ministère de tutelle en 2013. Une preuve, a-t-il dit, de la reconnaissance de la qualité de l’enseignement dispensé. « Aujourd’hui, le réseau ESTH-IHETI, c’est 10 partenariats signés au niveau national avec des universités et entreprises publiques et privées et 2 au niveau international notamment l’Université de Lyon II en France et Intellect Afrique en Côte d’Ivoire », a déclaré fièrement Franck Ani. Il a confié que l’ESTH a été intégrée dans un réseau de grandes écoles en 2004 en compagnie de l’Institut des hautes études tertiaires et industrielles (IHETI) avec pour ambition la formation de cadres supérieurs.
Ancien élève de l’ESTH, le directeur général de l’Office national du tourisme burkinabè (ONTB), Kiswensida Marie Aimé Ouédraogo, représentant le ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme a félicité l’ensemble des encadreurs de l’école et toute l’administration pour leur abnégation et le sérieux dans la formation des jeunes. A l’entendre, le gouvernement entend faire du Burkina Faso, une référence en matière de culture et de tourisme. « Tous les acteurs devront fédérer leurs efforts, dialoguer pour faire du pays des Hommes intègre, une référence. L’ESTH devra donc poser les jalons pour son rayonnement dans ce sens », a dit M. Ouédraogo.
Le parrain, Éric Tiemtoré, président du Conseil régional du Centre, lui aussi formé à l’ESTH n’a pas tari d’éloges à l’endroit de l’administration et le corps enseignant. « Si nous sommes là aujourd’hui, c’est grâce à la capacité managériale du personnel administratif. C’est aussi grâce au savoir-faire et au savoir-être des enseignants. Je salue leurs mérites et leur esprit de sacrifice. Je salue l’esprit de discipline et de responsabilité de toute cette génération estudiantine qui a sans doute contribué au rayonnement de l’Institut », a déclamé Éric Tiemtoré. Il a pris l’engagement de toujours accompagner l’établissement afin de contribuer à la promotion d’une bonne éducation culturelle et touristique.
Sosthène NIKIEMA
