La Direction générale des Douanes a animé une conférence de presse ce vendredi 27 mai 2022 à Ouagadougou. Au cours de cette rencontre avec les hommes de médias, il a été question de présenter les missions, la vision et l’exécution du service de l’administration des douanes dans un contexte marqué par la crise sécuritaire et sanitaire.
Dans l’objectif de présenter l’institution à l’opinion, la Direction générale des Douanes a animé une conférence de presse. Selon le Directeur général des Douanes, Adama Nana, l’administration des Douanes a rappelle que la douane est une administration au service de l’Etat et des populations qui compte trois missions principales à savoir : la mission fiscale qui est celle liée à la perception des droits et taxes au profit de l’Etat, de certaines administrations publiques et des organisations d’intégration ; la mission économique et la mission d’appui à d’autres administrations publiques et institutions.
En ce qui concerne sa vision, le directeur général a fait savoir que dans la vision de l’institution à travers la mise en œuvre de son plan stratégique est que d’ici à 2026 de faire de l’administration de la douane, une administration rénovée, équitable, performante et résiliente pour un Burkina meilleur, autrement dit, faire de la douane du Burkina Faso, une administration « REPèRe ».
« L’exécution du service se fait conformément aux textes en vigueur. Pour la perception des droits et taxes, elle fait suite à la conduite et à la mise en douane des marchandises (conf. art94 à 116 du code des douanes du Burkina Faso), puis au dépôt de déclaration en douane dans le bureau des douanes compétent par un commissionnaire en douane agréé (conf.art133 à 162 du code des douanes CEDEAO, articles 74 à 98 du code des douanes UEMOA et articles 59 à 87 du code des douanes du Burkina Faso », a-t-il laissé entendre.
Quant à la flambée des prix actuels, Adama Nana a soutenu que contrairement aux rumeurs, qui circulent sur les réseaux sociaux aucune taxe douanière n’a été augmentée sur aucun produit au Burkina Faso « contrairement aux allégations relayées par certains importateurs exportateurs, consommateurs ou organisations de consommateurs et médias faisant cas d’une augmentation des droits et taxes il n’en est rien. Je voudrais informer l’opinion publique que ces affirmations sont infondées car les taux de perception des droits et taxes de douane n’ont pas connu d’augmentation ». Cependant, il a exhorté les opérateurs économiques, les citoyens, les usagers des services des douanes à cultiver un esprit de civisme fiscal dans l’exécution de leurs missions conformément aux textes en vigueur. Et d’insister que le montant des droits et taxes à payer en douane se fait sur la base de l’application des taux sur la valeur de des marchandises. Il n’y a pas eu de nouvelles mesures ou nouveau textes, mais le contrôle a été renforcé pour éviter l’introduction de marchandises prohibées. Une procédure simplifiée pour faciliter l’enlèvement des produits de grande consommation, tout en veillant au respect de la règlementation douanière. « Les droits des taxes c’est pour construire des infrastructures pour le pays », a-t-il signifié. Quant à la lutte contre, il a fait savoir que à elle seule ne peut pas venir à bout de ce fléau par conséquent, il a demandé l’accompagnement de tous pour y parvenir.
Kiswendsida Myriam OUEDRAOGO
