Le ministre du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat, Harouna Kaboré a au cours d’un déjeuner de presse, présenté des tee-shirts made in Burkina, fabriqués 100% avec du coton burkinabè, ce jeudi 19 novembre 2020 à Ouagadougou.
Des Tee-shirts, des chaussettes, des sous-corps ; tels sont les produits issus des premiers tissus industriels 100% coton burkinabè fabriqués par COTEXA. Ces produits ont été présentés dans la matinée du 19 novembre 2020 à Ouagadougou au cours d’un déjeuner de presse. Cette cérémonie a connu la présence des ligues des consommateurs, des publicitaires et associés, d’hommes de la mode et bien d’autres acteurs. Pour le ministre du commerce, de l’industrie et de l’artisanat, Harouna Kaboré, cette présentation des tee-shirts made in Burkina s’inscrit dans la dynamique de la consommation des produits locaux.
Ces premiers produits témoignent de la volonté du gouvernement de transformer 25% de la production nationale de coton à l’horizon 2023 conformément aux orientations de la stratégie nationale d’Industrialisation, foi de M. Kaboré. Selon lui, l’un des objectifs principaux de la stratégie nationale d’industrialisation était la mise en place des unités de transformation des matières locales. COTEXA qui est une unité de tricotage et de retordage a une capacité de production de tricotage de 2 200 000 mètres linéaires de tissus 100% coton burkinabè. « Cette production connaitra une augmentation dans les jours à venir pour faire face à la demande », a dit le ministre. Il a précisé que le tissu a été fabriqué à Tanghin-Dassouri à partir du fil de divers numéros métriques fourni par la Filature du Sahel (FILSAH). Par ailleurs, il a indiqué que les tissus seront disponibles sur le marché à la fin du premier trimestre de 2021 afin de permettre aux designers, stylistes, teinturiers et divers acteurs de la valorisation du textile, de fabriquer des tee-shirts, des polos, des chaussettes et bien d’autres articles.
Il a fait savoir que le processus de réouverture de l’ex-usine FasoFani à Koudougou est en cours et que l’Etat est résolument engagé à trouver la formule pour que la transformation du coton à Koudougou soit une réalité. Par ailleurs, il demande à ce que tout un chacun ait une touche de Faso Danfani pour la promotion des produits locaux. Concernant les prix des produits, Harouna Kaboré a assuré qu’un travail en amont sera fait et les médias assureront le relais de l’information.
Kiswendsida Myriam OUEDRAOGO