Prix des meilleurs journalistes en nutrition « nêema-lobo » : les lauréats peinent à avoir leurs chèques

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La première édition du prix des meilleurs journalistes en nutrition dénommé ‘’nêema-lobo’’ a livré son verdict le vendredi 6 août 2021, à Ouagadougou au cours d’une cérémonie présidée par le ministre de la Santé, Pr Charlemagne Ouédraogo en présence des partenaires techniques et financiers ; Alive and Thrive et l’Unicef.

 

Il y a eu un lauréat par catégorie soit un en Presse écrite, un en Radiodiffusion et un en Télévision. Chaque lauréat doit recevoir normalement la somme d’un million F CFA.

Le hic est que les trois lauréats vont vite déchanter, puisque depuis la cérémonie de remise, soit plus de 3 mois après, ils n’ont aucune nouvelle claire de leur situation.

L’attente devenue lassante, ils décident d’aller à l’information. Leurs démarches pour savoir exactement ce qu’il en est de l’affaire restent veine.

Selon les informations parvenues à notre Rédaction, les partenaires techniques et financiers auraient joué leur partition en mettant les fonds à la disposition du ministère de la santé pour les trois lauréats. Pourtant au ministère, une autre source dit le contraire.

« Nous ne sommes vraiment pas contents, il ne nous revient pas à nous de poursuivre pour qu’on puisse nous remettre les chèques. S’il y a un souci particulier, que l’on nous le signifie clairement. Nous avons contacté le partenaire technique qui s’en remet au ministère, nous sommes entrés en contact avec le ministère qui s’en remet au partenaire. Finalement, personne ne sait exactement à quel niveau le dossier se trouve », a confié un des lauréats.

Loin de nous de jeter l’anathème sur qui que ce soit, mais nous estimons qu’il serait sage que les acteurs impliqués dans la gestion de ce dossier s’accordent pour sa résolution. Puisque cette situation n’honore personne. Cela y va même de la crédibilité du prix qui n’est qu’à sa première édition. D’ailleurs, selon certaines indiscrétions, il a même été souhaité qu’il soit pérennisé par le ministère de la santé. Mais si pour une première édition les choses se passent ainsi, il est à craindre qu’il n’y ait plus une autre édition.

La Rédaction

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