L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) en collaboration avec le Centre Ouest-africain de service scientifique sur le changement climatique et l’utilisation adaptée des terres (WASCAL) organise l’atelier de formation sur la liste rouge des écosystèmes dans le cadre du Partenariat régional sur l’eau et l’environnement (PREE) en Afrique centrale et occidentale. La rencontre se tient à Ouagadougou du 6 au 8 juillet 2021.
Développée par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), la Liste rouge des écosystèmes (LRE) désigne un nouveau cadre mondial pour surveiller l’état des écosystèmes. Elle fait partie d’une boîte à outils qui permet d’évaluer les risques encourus par la biodiversité. Afin de vulgariser cette liste rouge avec les acteurs en charge des écosystèmes d’Afrique centrale et occidentale, l’UICN tient un atelier de formation du 6 au 8 juillet 2021, dans la capitale burkinabè. Ce, dans le cadre du Partenariat régional sur l’eau et l’environnement (PREE).
Au cours des travaux, il s’agira d’expliquer l’ensemble des cinq critères d’évaluations des risques d’effondrement des écosystèmes. Ces risques, a confié le représentant du Coordonnateur régional du PREE, Dr Steve Kaboré, se mesurent en fonction du danger critique d’extinction des écosystèmes, leur vulnérabilité, l’insuffisance des données, entre autres. « La liste rouge permet de répondre à certaines questions essentielles. Il s’agit de connaître l’espèces en question, le nombre d’espèces menacées par région du monde, le nombre d’espèces en disparition dénombrées », a étayé Dr Kaboré.
Pour le chercheur en biodiversité au service d’écosystèmes à WASCAL, Dr Oblé Neya, l’objectif est de faire le point sur l’état des lieux et trouver des mesures en fonction des différents sous bassins.
A l’entendre, plusieurs sous bassins seront en étude, en ce sens que chaque sous bassin présentant des ‘’comportements’’ différents, aura des suggestions en fonction des difficultés rencontrées. « Cet atelier va nous permettre de détecter les menaces au niveau des sous bassins, afin de proposer des mesures à prendre. Les menaces sont différentes d’un sous bassin à un autre. Donc nous allons, avec les experts, détecter ces menaces spécifiques à chaque zone et proposer des feuilles de route à suivre », a déclaré Dr Néya.
Michel BADO