La Coordination des organisations pour la libération de Roch Marc Christian Kaboré a animé une conférence de presse ce mardi 24 mai 2022 à Ouagadougou pour annoncer la tenue d’un meeting pacifique pour demander la libération de l’ex-président du Faso.
Le samedi 28 mai 2021 est la date retenue par la coordination des organisations pour la libération de Roch Marc Christian Kabore pour un meeting pacifique de protestation contre la détention arbitraire de l’ex président retenu « en otage » par le MPSR, selon le porte-parole de la coordination Désiré Guinko. Le lieu retenu pour ce meeting pacifique est le rond-point des droits humains de la Patte d’oie.
La coordination a lancé un appel à tous les patriotes engagés pour la défense de la liberté et droits humains à se mobiliser massivement pour dénoncer cette forfaiture qui dure depuis quatre mois.
Pour les conférenciers, l’objectif est aussi de porter hautement la voix afin que l’opinion nationale et internationale sache la vérité sur les conditions de détention de l’ex président. A en croire le porte-parole de la coordination, les conditions de détention imposées au Président Kaboré sont inacceptables. Pour les conférenciers, il s’agit d’une réquisition de domicile pour en faire une prison.
« Nous avons introduit le lundi 23 mai une demande d’autorisation aux autorités compétentes pour occupation d’espace public », a affirmé Désiré Guinko et de poursuivre que si éventuellement, il y a un refus vis-à-vis de leur demande, la coordination sera responsable de ce qui adviendra ce jour-là car elle regroupe des structures responsables et compte plus d’une centaine d’association.
A la question de savoir si la coordination n’obtient pas gain de gain, quelle sera la suite des évènements, le porte-parole a assuré que toutes leurs actions seront encadrées par les textes en vigueur. « Si rien n’est fait après ce meeting, nous allons poser des initiatives qui restent en phase avec la loi. Nous ne sommes pas des hors-la-loi, nous ne sommes pas des casseurs ni des bruleurs, nous sommes des démocrates, nous nous appuyons sur les lois qui régissent notre société. Aujourd’hui, nous sommes dans la capitale et demain nous pourrons nous étendre sur tout le territoire national », a dit Désiré Guinko.
Kiswendsida Myriam OUEDRAOGO
