Face à la presse ce matin 5 janvier, le directeur général du Fonds permanent pour le développement des collectivités territoriales (FPDCT), Bruno Dipama a fait le bilan de sa gestion à la tête de la structure. Ce face à face avec les hommes de médias a permis de donner d’amples informations sur le changement de nom du FPDCT en Agence nationale d’appui au développement des collectivités territoriales (ADCT).
28 décembre 2018-28 décembre 2020. Voilà deux ans que Bruno Dipama est à la tête du Fonds permanent pour le développement des collectivités territoriales (FPDCT). Le 5 janvier 2021, il a fait le point de sa gestion face à la presse. Sont des acquis énumérés pendant ces deux ans, la réforme du Fonds, l’augmentation du portefeuille des projets et l’augmentation des partenaires techniques et financiers du FPDCT. M. Dipama a précisé que trois projets ont été ajoutés au Fonds dans la période 2019 et 2020 et que la FAO a été ajoutée sur la liste des partenaires techniques et financiers. Par ailleurs, Bruno Dipama a confié que sa direction a pu contribuer à améliorer les conditions de travail des agents du FPDCT, créer un meilleur suivi des projets et contribuer à la pérennisation des acquis du Fonds. « Nous avons mis en place un système d’archivage moderne parce que la mémoire est essentielle surtout pour une structure comme le fonds permanent », a dit Bruno Dipama.
Autre acquis majeur à mettre au titre des reformes est la restructuration du FPDCT. En effet, depuis le 7 octobre 2020, le Fonds et devenu Agence nationale d’appui au développement des collectivités territoriales (ADCT). Selon Bruno Dipama, cette mutation permettra de résoudre beaucoup de difficultés puisque l’Agence pourra remplir des missions d’appui technique et octroyer des prêts aux collectivités pour diligenter des grands projets.
Le directeur général du FPDCT a révélé que de 2008 à 2020, le Fonds a pu mobiliser plus de 120 milliards de francs CFA. Des sous qui ont permis selon Bruno Dipama, de financer environ 12 000 projets. Il a relevé quelques difficultés qui ont émaillé ses deux ans de gestion. Il s’agit du ‘’non-respect’’ du budget qui devrait être alloué au Fonds. Pour preuve, Bruno Dipama a soutenu qu’en 2019, l’Etat avais annoncé une allocation de 6 milliards F CFA. Finalement, ce sont 3 milliards F CFA qui ont été alloués. En plus, il a indexé la crise sanitaire de la Covid-19 qui a contraint l’Etat à procéder à une restriction budgétaire. Une situation, a-t-il dit, qui a impacté les budgets alloués aux collectivités. « L’exigence de redevabilité voudrait que les collectivités puissent consommer les ressources et les justifier avant que nous puissions transférer d’autres ressources », a informé le DG Dipama.
Sosthène NIKIEMA