8 Mars 2022 : réflexion autour des défis sécuritaire et sanitaire pour mieux protéger la femme

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En marge de la commémoration de la 165ème Journée internationale des droits de la femme, le ministère en charge du Genre a organisé un panel ce mardi 08 mars 2022 à Ouagadougou. Cette cérémonie a été présidée par Seydou Soulama, Directeur de cabinet dudit ministère.

 

« Défis sécuritaire et sanitaire, quelles stratégies pour une meilleure protection des femmes ? » ; tel est le thème retenu pour la commémoration de la 165e Journée internationale des droits de la femme qui se veut sobre et dans un format réduit.

Au cours de ce panel, trois communications ont été développées autour du thème central afin de permettre aux participants venus des régions et départements ministériels de mener des réflexions pour la cause de la femme. Pour le Directeur de cabinet en charge du Genre, Seydou Soulama, ce panel a permis d’échanger sur les défis sécuritaires, humanitaires et sanitaires et de mettre les défis en lien avec la question des droits des femmes puisque la question de la protection et de la promotion de la femme a toujours été une priorité dans les politiques publiques du pays.

« À la date du 31 janvier 2022, le CONASUR comptait 1.741.655 personnes déplacées et l’on enregistrait aussi le 18 février 2022, 20.744 cas confirmés de COVID avec 375 décès », a-t-il déclaré.

Cependant, pour répondre de manière intégrée aux fragilités causées par ses différentes crises, le gouvernement burkinabè avec l’accompagnement des partenaires déploie des efforts au profit des populations qui sont entre autres le renforcement de l’autonomisation des populations à travers la mise en œuvre de projet et programme de développement, le renforcement de la résilience des populations à travers la mise en place de fonds spéciaux COVID, l’élaboration et la mise en œuvre de Plans de secours d’urgence et de plans de réponse et de soutien aux populations vulnérables à l’insécurité alimentaire et à la malnutrition, la sensibilisation continue des populations sur l’observation des mesures barrières et l’intérêt de la vaccination.

Les participants au panel.

Quant à Win Schalenbourg, chef de la coopération à l’ambassade de Belgique, par ailleurs chef de file des partenaires techniques et financiers du Cadre de concertation genre (COG), il a laissé entendre que si le 8 mars est une journée d’hommage et de reconnaissance de la contribution des femmes et des filles à un monde meilleur, c’est aussi une journée de réflexion sur des thèmes liés à des enjeux majeurs comme les droits de l’homme et la femme et le rôle des femmes dans des contextes de crise.

De ce fait, il a fait comprendre que le thème du Burkina Faso pose la problématique de l’égalité des droits entre hommes et femmes en contexte de conflits armés qui nuit à la réalisation des Objectifs du développement durable (ODD).

Pour lui, étant membre du cadre de concertation genre, il souhaiterait qu’il y ait une réponse adéquate de la part du nouveau gouvernement du Burkina Faso pour soulager les victimes des crises sécuritaires et humanitaires qui sont majoritairement soumises à la violence physique et psychologique voire à diverses formes de mauvais traitements.

Win Schalenbourg, chef de la coopération à l’ambassade de Belgique, par ailleurs chef de file des partenaires techniques et financiers du Cadre de concertation genre (COG).

Par ailleurs, il est nécessaire que les nouveaux décideurs du Burkina Faso marquent leur volonté de promouvoir le leadership politique des femmes et de valoriser les contributions des femmes à travers le respect de la loi de quota genre. Pour terminer, au nom du Cadre, Win Schalenbourg a réitéré l’engagement des partenaires techniques et financiers à poursuivre leur accompagnement au gouvernement burkinabè.

Quant à Djénéba Kiemdé/Ouédraogo, coordinatrice régionale des organisations féminines toujours dans la même lancée a affirmé que le thème vient comme une panacée car selon elle, elle pose la question sur les stratégies à mettre en place pour protéger les femmes qui sont exposées aux violences de tout ordre, privées d’un accès aux services publics essentiels notamment l’eau l’accès à l’eau, à l’éducation aux services de santé fermés ou saturés, à la pénurie des médicaments essentiels dans certaines localités.

Kiswendsida Myriam OUÉDRAOGO

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