La 5e édition de la journée de l’excellence scolaire a eu lieu ce 3 août 2021, à Ouagadougou sous la présidence du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.
99 élèves des établissements publics et privés du primaire, du post-primaire et du secondaire qui se sont distingués lors des sessions normales des examens, session 2021 des examens du Certificat d’Etudes primaires (CEP), du Brevet d’Etudes du Premier Cycle (BEPC), du Certificat d’Aptitude Professionnelle (CAP), du Brevet d’Etudes professionnelles (BEP) et du Baccalauréat de toutes les séries ont été récompensés à l’occasion de la 5e journée de l’excellence scolaire.
Les prix sont composés d’attestations, de kits pédagogiques, de tablettes, d’ordinateurs portables, de bourses d’études et une somme d’argent.
La représentante des lauréats, Isabelle Bationo a remercié le chef de l’état et le corps enseignant. Elle a pris l’engagement au nom de ces camarades à poursuivre dans cette dynamique afin d’engranger des résultats fort appréciables au fil des années.
Selon la présidente du Comité d’organisation, Habibata Toné/Ouédraogo, les résultats de cette année sont en deçà de ceux de l’an dernier. « La moisson de 2021 est moins importante que celle de 2020. Ainsi, sur la base des critères sus-énumérés, 99 lauréats contre 104 en 2020 ont été sélectionnés dont 27 filles soit 27,27 % », a-t-elle confié.
Elle est revenue sur les critères ayant servi de base pour la sélection des lauréats. Il fallait être régulièrement inscrit dans un établissement d’enseignement primaire, post primaire et secondaire public ou privé, admis au premier tour pour le BEPC et le Baccalauréat. Les lauréats ex éco sont retenus, a précisé la présidente du Comité d’organisation.
Le président du Faso, a félicité tous les lauréats de cette édition.
Pour le CEP, il fallait être parmi les 10 meilleurs au niveau national et avoir 13 ans au maximum au 31 décembre de l’année en cours.
Au BEPC, le lauréat devrait être parmi les 10 meilleurs au niveau national, avoir 18 ans au maximum au 31 décembre de l’année en cours et avoir une moyenne au moins égale à 16/20. Au baccalauréat général et technologique, il était indispensable d’être parmi les 5 meilleurs de sa série, avoir au moins 14/20 de moyenne et avoir 21 ans au maximum.
En ce qui concerne les examens de l’enseignement et la formation techniques et professionnels, certains critères ont également prévalu à la sélection des lauréats.
Aux CAP commerciaux et industriels, il fallait être parmi les 5 premiers toutes spécialités confondues, avoir une moyenne de 16/20 au moins et être âgé d’au maximum 19 ans au 31 décembre de l’année en cours.
Aux BEP commerciaux et industriels, les lauréats sont parmi les 5 premiers toutes spécialités confondues, ont au moins 15/20 de moyenne et sont âgés d’au maximum 21 ans au 31 décembre de l’année en cours.
Aux Baccalauréats professionnels, il fallait être parmi les deux premiers de sa spécialité, avoir au moins 14/20 de moyenne et être âgé d’au maximum 23 ans au 31 décembre de l’année en cours.
Le ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la promotion des Langues nationales, Pr Stanislas Ouaro a félicité les élèves bénéficiaires.
« Notre système éducatif reste marqué par la montée de l’incivisme et de la violence, toutes choses qui compromettent dangereusement la qualité de l’éducation et l’avenir de nos enfants. L’autre fait marquant est l’inadéquation entre les sortants du système éducatif et les besoins du marché de l’emploi. Par ailleurs, une fièvre sociale constante menace chaque année scolaire d’inachèvement. A cela s’ajoute la pandémie à Covid-19 face à laquelle, il convient de poursuivre les efforts de prévention », a dépeint le ministre Ouaro.
C’est ce qui justifie de son opinion, l’organisation des assises nationales sur l’éducation nationale pour questionner « sans tabous, sans complaisance et sans détours notre système éducatif, afin de prendre des décisions consensuelles mais fortes et pertinentes en vue de hisser notre école à la hauteur des aspirations légitimes de notre peuple ». Pr Ouaro pense qu’il est obligatoire de faire de l’école un laboratoire où s’invente le Burkinabè du futur et la locomotive qui tire le pays vers le développement.
Le chef de l’Etat, Roch Marc Christian s’est réjoui des résultats des élèves. « Si nous arrivons à organiser une telle cérémonie, c’est parce que malgré les difficultés, l’école fonctionne. C’est l’occasion de féliciter les meilleurs élèves. Ces résultats nous montrent que des élèves ont été bons dans les zones en proie à l’insécurité. Les états-généraux de l’éducation nous permettront de connaitre nos forces et faiblesses. La formation du capital humain est important pour le gouvernement burkinabè », a-t-il réagi.
Sosthène NIKIEMA
