L’Agence de Financement et de Promotion des Petites et Moyennes Entreprises (AFP-PME) a organisé, dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d’Appui à l’Emploi des Jeunes et Développement des Compétences en Milieu Rural (PADEJ-MR), une session d’information et de sensibilisation au profit des jeunes et femmes porteurs de projets, le jeudi 15 juin 2023 à Kaya.
L’Agence de Financement et de Promotion des Petites et Moyennes Entreprises déroule la phase 3 de recrutement de la 3e cohorte de porteurs de projets à incuber dans le cadre du Projet d’Appui à l’Emploi des Jeunes et Développement des Compétences en Milieu Rural (PADEJ-MR). La session d’information et de sensibilisation tenue à Kaya le jeudi 15 juin 2023 a permis de donner un certain nombre d’information aux potentiels candidats à cette incubation.
Selon le représentant du coordonnateur du PADEJ-MR, Hamadou Gambari Diallo, cette rencontre consiste à une séance de sensibilisation et d’information préalable au processus de sélection de 50 femmes à incuber à l’AFP-PME. « Il s’est agi de leur donner des informations sur les domaines agro-sylo-pastoraux afin que chaque participant puisse voir quel est le domaine approprié pour son idée d’entreprise pour postuler au financement du projet », a expliqué M. Diallo.
Il a insisté sur le processus d’incubation qui est d’une durée d’un an pour les jeunes diplômés, parce qu’il a confié que des jeunes ont reçu des financements de par le passé et il y a eu des difficultés dans le recouvrement. « Ce problème est dû au fait qu’il n’y a pas eu d’encadrement, ni de suivi. Cette situation a plombé les fonds nationaux », a-t-il déploré.
Le Directeur technique régional du Centre de l’AFP-PME, Florentin Bagora Bado, a souligné que le PADEJ-MR vise à inciter les jeunes diplômés à développer leur région avec des projets innovants. « C’est projet de grande envergure apportera un plus à l’économie locale », a-t-il dit.
Pour les critères d’admissibilité, il faut être âgé de 18 à 35 ans pour les hommes et jusqu’à 50 ans pour les femmes. « Il faut avoir au minimum le BAC, avoir un projet dans le secteur agro-sylvo-pastoral, la transformation agroalimentaire, les bâtiments, l’artisanat et dans les métiers émergents ». Le projet est financé par la Banque africaine de développement (BAD) d’un montant de 8,957 milliards de F CFA pour une période de sept ans (2019-2025).
Victorien OUEDRAOGO
(Correspondant)