Le groupe parlementaire Rassemblement pour la démocratie et la justice (RDJ) a organisé, ce mardi 02 juin 2021, à l’Assemblée nationale, une conférence de presse pour dresser le bilan de sa participation à la 1re session ordinaire de l’année.
Le groupe parlementaire Rassemblement pour la démocratie et la justice (RDJ) a tiré un bilan satisfaisant de sa participation à la première session ordinaire de l’Assemblée nationale. Il l’a fait savoir ce 02 juin 2021, à Ouagadougou au cours d’une conférence de presse.
Selon le président du groupe parlementaire, Halidou Sanfo, au cours de cette session parlementaire, le groupe RDJ a participé aux différentes activités de l’Assemblée nationale, à travers notamment l’examen et l’adoption d’une trentaine de textes de lois dont des ratifications d’accords de prêts. Ses membres sont également représentés dans des instances décisionnelles des parlements burkinabè, sous-régionaux et panafricains, a-t-il dit.
Il a confié que deux projets de loi ont été retirés par le gouvernement. Il s’agit du projet de loi portant organisation et règlementation des activités statistiques et celui portant modification de la loi n°022-2014/AN du 27 mai 2014 portant répression de la torture et des pratiques.
Halidou Sanfo a expliqué que le retrait de ces deux lois obéit à l’article 104 du règlement de l’Assemblée nationale. « Quand le gouvernement soumet des lois à l’Assemblée nationale et entre temps au moment de l’examen en commission, s’il y a des défaillances importantes, le gouvernement a la possibilité de retirer son projet de loi pour mieux l’affiner parce que si c’est l’Assemblée qui rejette, cela met du temps. Il faut 6 mois après pour que la loi puisse revenir », a étayé l’honorable Sanfo.
Profitant de l’occasion, les députés ont donné leur avis sur la crise que traverse le monde éducatif actuellement. Ils ont appelé le gouvernement à user de tous les moyens de dialogue pour sauver l’année scolaire.
A propos de la question de la limitation des partis politiques, le RDJ pense qu’il serait opportun d’aller dans ce sens. Pour ce groupe parlementaire, l’effectif pléthorique de partis politiques fausse la démocratie.
« Il y a des partis qui n’existent que de nom. Ils ne respectent pas eux-mêmes leur propre règlement intérieur. Limiter les partis ne signifie pas qu’on dise à un moment donné qu’il faille l’arrêter à un nombre fixe mais la revue des textes régissant la création des partis est indispensable. Nous en connaissons, des partis politiques constitués uniquement que de la famille, des cousins, du chauffeur et même du gardien du président du parti. Si l’on dit par exemple dans les textes qui encadrent leur création, qu’un parti doit avoir un siège différent du domicile du président du parti, il y a la moitié des partis que je connais qui va disparaître », a affirmé la députée Germaine Pitroipa.
Rosine COULIBALY