Les initiateurs du projet musical Paris Ouaga Dakar ont animé, le mercredi 12 février 2020, une conférence de presse pour annoncer deux concerts live, les 15 et 22 février prochain à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso.
La pollution est, selon un rapport des Nations unies, la menace environnementale la plus grave, depuis ces vingt dernières années. Elle impacte négativement le cadre de vie, et la survie des humains et celles des autres espèces. Le Burkinabè Kantala Traoré, le Sénégalais Mustafa Naham, et le Français, Dominique Prévost), un trio d’artistes musiciens et instrumentistes, entendent, pour ce faire, tirer la sonnette d’alarme à travers un projet musical international pour la terre dénommé « Paris Ouaga Dakar », et un album, « Extinction« . Après un concert à Paris, la formation prévoit, en effet, deux autres spectacles live, le 15 février et le 22 février prochain à Ouagadougou, et Bobo-Dioulasso. Le groupe l’a annoncé, le mercredi 12 février 2020 dans la capitale burkinabè, au cours d’une conférence de presse. L’auteur, compositeur, interprète, Dominique Prévost a précisé que les concerts auront lieu à partir de 20 heures 30 aux instituts français de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso.
Contrairement au spectacle dans la capitale de Sya, celui de la capitale, a-t-il souligné, est libre et gratuit. Il s’agira de concerts live au cours desquels, a-t-il dit, le trio et deux autres instrumentistes accompagnants sur scène (Grégoire Yanogo à la basse et David Zemba à la batterie) tiendront en haleine, près de deux heures durant, le public. Pour M. Prévost, l’objectif est de joindre l’utile à l’agréable. Nous avons, en effet, a-t-il fait savoir, initié, le projet “Paris Ouaga Dakar » pour faire passer un message au monde à partir de nos capitales respectives. « Nos grandes villes connaissent une forte croissance démographique. Et les différentes activités humaines dégradent les ressources naturelles. Les conséquences les plus visibles sont, entre autres, l’augmentation de l’effet de serre et le changement climatique. Nous avons donc décidé de nous mettre au service de la terre« , a-t-il expliqué.
Selon le chanteur Mustafa Naham, Paris Ouaga Dakar est avant tout une histoire d’amitié entre trois hommes, et qui a abouti à la création d’un projet artistique mûri pendant deux ans. « Chacun de nous est un pont qui le relie à l’autre. Et nous ambitionnons de faire de même pour tous les hommes et femmes vivant sur cette terre« , a-t-il déclaré. A entendre le « Prince de l’ethno-pop burkinabè« , Kantala Traoré, la pollution de l’environnement est un problème qui touche à la fois les pays développés et les nations les moins avancées. « Nous sommes donc tous appelés à faire des efforts pour laisser aux générations futures un monde plus sain« , a soutenu le Prix Découvertes RFI 2015. Cette collaboration musicale est-elle ponctuelle ou va-t-elle se pérenniser ? Quelle est la prochaine étape après Paris, Ouagadougou et Bobo-Dioulasso ? Selon Mustafa Naham, Paris Ouaga Dakar va durer dans le temps au regard de sa thématique. Ce projet, a-t-il poursuivi, prendra un nouvel envol en fonction de l’évolution de la situation. Abondant dans le même sens, Dominique Prévost a ajouté que le trio pourrait, par exemple, si les circonstances l’exigent, déposer ses valises à Lagos (Nigéria) ou à Tokyo (Japon), etc. Répondant à la seconde préoccupation des journalistes, M. Traoré mentionné Dakar (Sénégal), prochaine étape, de cette campagne de sensibilisation musicale.
La Rédaction