L’Agence de financement et de promotion des petites et moyennes entreprises (AFP/PME) a organisé ce lundi 29 novembre 2021, une session d’information et de sensibilisation au profit des jeunes et femmes entrepreneurs ou porteurs de projets d’entreprises de la région du Centre, dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d’appui à l’emploi des jeunes et de développement des compétences en milieu rural (PDEJ-MR).
Après la Boucle du Mouhoun, le Centre-Ouest et le Nord, c’était le tour de la région du Centre d’avoir ses sessions d’information et de sensibilisation dans le cadre la mise en œuvre du Projet d’appui à l’emploi des jeunes et de développement des compétences en milieu rural (PDEJ-MR). Réunis dans la salle de conférence de l’Apex-Burkina, les initiateurs de ce projet ont expliqué les tenants et les aboutissants de ce vaste projet d’incubation aux jeunes porteurs de projets d’entreprises.
Selon la Conseillère technique du Directeur Général de l’Agence de financement et de promotion des petites et moyennes (AFP-PME), Reine Valmédé/Ouattara, il s’agit à travers trois sessions, de présenter le PADEJ-MR, son processus d’incubation et la préparation du recrutement à venir de 100 jeunes dans les régions impactées par le projet. Il s’agit principalement, a-t-elle dit, des régions de la Boucle du Mouhoun, du Centre-Ouest, du Nord et du Centre-Nord.
Aux dires de la Conseillère technique, les secteurs concernés sont le secteur agro-sylvo-pastoral, le BTP, l’artisanat et d’autres métiers divers.
Le chargé de projet au PADEJ-MR, Hamadou Diallo a précisé que les jeunes concernés sont ceux titulaires du baccalauréat. « Le financement se fera selon les conditions du Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES) avec lequel le PDEJ-MR a signé une convention. La première condition d’avoir ce financement, c’est d’être incubé parce qu’autrefois les fonds étaient utilisés pour d’autres choses. La première condition pour postuler est de posséder un diplôme de l’enseignement supérieur, mais des négociations sont en cours avec les structures bancaires pour revoir ce niveau à la baisse et s’intéresser aussi aux diplômés du secondaire », a étayé le représentant du PADEJ-MR, Hamadou Diallo.
Myriam OUEDRAOGO
