Métier d’esthéticiens : plus de 1000 acteurs bientôt formés grâce à la Fédération des artisans de l’hygiène et soins corporels

669 0

La Fédération des artisans de l’hygiène et soins corporels du Burkina (FAHSC-B) a organisé la cérémonie de lancement de son initiative ‘’Grande formation nationale’’, le samedi 28 août 2021, au siège du Conseil national de la jeunesse, à Ouagadougou.

 

Méconnus par le public burkinabè et peu valorisés, les acteurs du secteur de l’esthétique veulent mieux s’organiser. Pour y arriver, ils comptent se former afin de ratisser large. Dans ce sens, la Fédération des Artisans de l’Hygiène et Soins corporels du Burkina (FAHSC-B) a organisé la cérémonie de lancement de son initiative ‘’Grande formation nationale’’ le samedi 28 août 2021.

L’objectif selon le Coordonnateur de la faîtière, Youssouf Kaboré est d’arriver à former 30 esthéticiennes et esthéticiens en soins de visage, 30 make-up et 30 en massage par région. A terme, a-t-il dit, 1170 personnes seront formées. « Nous voulons par cette activité renforcer la visibilité autour de notre corps de métier et inciter les jeunes à s’adonner aux métiers d’esthéticiens et de coiffeurs », a déclaré le Coordonnateur. Selon, une fois les capacités managériales et techniques des bénéficiaires renforcées, ils pourront monter des entreprises viables et porteuses d’espoir pour la jeunesse.

La formatrice, Bintou Soulama a remercié la fédération pour son accompagnement à cette initiative qu’elle a eue. « J’ai été formée au Brésil parce que c’est un métier que j’aime bien. A mon retour ici, je me dois d’apporter ma contribution pour former mes frères et sœurs qui veulent embrasser ce métier. Je ne cherche pas à être rémunérée, je veux juste que l’on accorde de l’importance à notre travail et que l’on nous accompagne convenablement », a soutenu Mme Soulama.

Au nom du parrain Moumouni Dialla, président du Conseil national de la jeunesse, Seydou Légréné a encouragé les initiateurs de ce programme et rappelé la disponibilité du CNJ à les soutenir. « Le métier n’est pas assez valorisé, mais il emploie des jeunes burkinabè. Nous nous devons de les accompagner pour l’atteinte de leurs objectifs », a-t-il dit.

Michel BADO

Related Post

Leave a comment

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Social media & sharing icons powered by UltimatelySocial

Votre abbonnement a réussi!

There was an error while trying to send your request. Please try again.

DirectInfoBurkina will use the information you provide on this form to be in touch with you and to provide updates and marketing.

DirectInfoBurkina.net

Chaque matin, recevez gratuitement toute l'actualité du jour par mail. Inscrivez-vous à la newsletter.