Les journées de la clairière ont refermé leurs portes, le dimanche 1er novembre 2020, à Banfora. C’est sur une note de satisfécit que rendez-vous a été pris pour l’année prochaine.
Les rideaux de la 2e édition des journées de la clairière se sont refermés. Durant 96 heures, ce sont des artistes locaux, étrangers et troupes qui se sont succédés sur le podium des journées de la clairière de Banfora afin de se faire découvrir, montrer leur savoir-faire et communier avec leur public. La cérémonie de clôture de la 2e édition des journées a eu lieu le dimanche 1er novembre 2020 à Banfora. Ce fut l’occasion pour le comité d’organisation avec à sa tête le promoteur et Président directeur général (PDG) de Gouafo Prog, Alphonse Karama de dresser un bilan des 96 heures des journées de la clairière de Banfora. A vu d’œil, c’est un promoteur tout satisfait qui s’exprimait. A l’entendre, la 2e édition des journées de la clairière fut un succès total. « Je peux dire que je suis un promoteur comblé en ce moment. Mon staff et moi sommes contents de l’aboutissement de ces quatre 4 jours de festivités car tout s’est passé comme on l’a souhaité. Même s’il y a eu de petits détails qui nous ont échappé, notre objectif est atteint », a indiqué M. Karama. Des difficultés, le PDG de Gouafo Prod a affirmé en avoir rencontrées de temps à autres.
Le parrain et la marraine ont reçu des mains du promoteur,
Alphonse Karama, leur attestation de reconnaissance.
Cependant, il dit ne pas trop s’attarder sur ces aspects. « Des difficultés ne manquent pas dans l’organisation d’un tel festival mais je les minimise car je reste concentré sur mon objectif. Côté organisationnel, la sonorisation n’était pas trop ça mais nous allons travailler à améliorer ça pour les éditions à venir. ». Comme challenges à relever pour les prochaines journées de la clairière, le PDG de Gouafo Prod entend œuvrer dans le sens à développer l’esprit d’exposition, à faire découvrir les potentialités gastronomiques de la région et à valoriser les artisans. « Nous sommes trop concentrés sur la promotion de la musique et nous oublions le volet artisanat et gastronomique. Notre gros challenge serait de travailler dans ce sens pour les prochaines éditions », a-t-il dit. Satisfaits d’avoir été honorés par le promoteur, le parrain Bienvenu Karama et la marraine Soulama/Héma Clarisse n’ont pas manqué de manifester leur joie et d’encourager Alphonse Karama à continuer dans cette lancée pour la promotion de la culture dans la région des Cascades. « À voir l’engouement et la mobilisation de la population au tour de ces journées, on ne peut dire que la 2e édition a été une réussite totale », a affirmé le parrain.
C’est un public satisfait qui est réparti chez lui après 96 heures de gaieté.
A l’endroit de la population, il a suggéré qu’elle continue à soutenir ces genres d‘initiatives afin de contribuer à hisser haut les potentialités culturelles et touristiques de la région de la Cité du Paysan noir. C’est sur une note de satisfécit aussi qu’exposants, artistes et public qui avaient pris d’assaut la maison des jeunes et de la culture de Banfora se sont donnés rendez-vous pour la 3e édition. Pour une première participation aux journées de la clairière, Oumar Traoré, festivalier a indiqué n’avoir eu aucun regret. Cette cérémonie de clôture a aussi débouché à une remise d’attestations de reconnaissance aux deux parrains pour leur participation à la 2e édition des journées de la clairière.
En rappel, débutées depuis le 29 octobre 2020 à Banfora, les journées de la clairière visaient, selon leur promoteur, Alphonse Karama à faire éclore de nouveaux talents et à valoriser les talents de la région de la région des Cascades.
Clotilde BICABA