Dans le cadre de la commémoration en différée de la Journée Mondiale de la contraception, célébrée le 26 septembre de chaque année, l’ONG Marie Stopes international Burkina Faso (MSI-BF) a organisé une rencontre d’échanges avec les journalistes sur l’impact du changement climatique sur les droits en santé sexuelle et reproductive, le jeudi 21 décembre 2023 à Ouagadougou.
Cette année, l’ONG Marie Stopes International Burkina Faso n’est pas restée en marge de la commémoration de la Journée mondiale de la contraception. Elle l’a commémorée en différé, le jeudi 21 décembre 2023, à travers l’organisation d’une rencontre d’échange avec les journalistes sur le thème de l’impact du changement climatique sur les droits en santé sexuelle et reproductive.
Cette rencontre a été une occasion pour les Hommes de médias d’avoir des échanges sur ledit thème autour des communications sur la situation de la planification familiale au Burkina Faso, l’état du changement climatique et son impact sur les droits en santé sexuelle et reproductive.
Pour Zingué Kamou de la direction de l’économie verte et des changements climatiques, depuis quelques années, le Burkina Faso est confronté aux changements climatiques. Une situation qui bouleverse la vie des humains car elle engendre des conséquences. Les sécheresses, les inondations, les vagues de chaleur sont entre autres les effets néfastes du changement climatique, à en croire le communicateur. Selon lui, les conséquences occasionnées par ces phénomènes naturels peuvent avoir une influence négative sur la production agro-sylvo-pastorale et sur la santé sexuelle des populations. « Les moyens de subsistance des populations dépendent de la production des hommes. Ces catastrophes entrainent le déplacement des populations vers d’autres localités engendrant ainsi des situations de dépendance puisque ces gens n’ont pas de quoi survivre, d’une part et d’autre part, certaines violences sexuelles, physiques, émotionnelles ont des impacts négatifs. Et ces pratiques ne sont pas en faveur des femmes et filles », a-t-il expliqué. Et de renchérir que lorsque l’environnement se porte bien tout le monde se porte bien. « Si l’environnement se porte bien, les individus se porteront mieux de même que l’écosystème. Si l’écosystème n’est plus productif, il va de soi que la santé de l’individu soit affecté. Si nous mangeons sain et varié, nous nous porterons mieux », a-t-il fait savoir.
Boubacar Sawadogo, représentant résident adjoint de Marie Stopes international Burkina Faso a confié que cette rencontre annuelle, 6e du genre avec les journalistes, témoigne de la bonne collaboration avec les médias et l’objectif de l’ONG qui est d’outiller les journalistes à avoir les bonnes informations sur la santé sexuelle et reproductive afin d’être des relais auprès de la population.
Toutefois, il a signalé que l’ONG, pour cette rencontre, a voulu rompre avec la tradition et en intégrant le volet de l’environnement dans la thématique.
En termes de bilan, le représentant a indiqué que plus de 300 000 personnes ont été touchées et le nombre ne fait que croître. En plus, en termes de couple par année de protection pour la planification familiale, ils sont à environ 430 000 couples protégés à travers la prise de méthode contraceptive.
Crée en 2009, MSI Burkina Faso est une ONG d’origine britannique qui offre des services de santé sexuelle et reproductive aux populations urbaines et rurales. Au Burkina Faso, elle est couvrent les 13 régions administratives. Elle dispose de 3 centres situés dans des zones urbaines, de neuf équipes mobiles de sensibilisation et de prestation.
Kiswendsida Myriam OUEDRAOGO
