Plus de 100 terroristes neutralisés, des armes de guerre et fusils de chasse récupérés ou détruits, une centaine de motos et de véhicules détruits, du matériel de fabrication d’IED saisi. C’est entre autre le bilan de l’opération TAANLI, fruit d’une collaboration entre les forces armées burkinabè et nigériennes, depuis le 10 juin 2021.
En langue Gulmanchema, « TAANLI » signifie alliance, cohésion. C’est ainsi qu’a été baptisée l’opération qui se déroule depuis le 10 juin 2021 à la frontière entre le Burkina Faso et le Niger. TAANLI a été planifiée par un état-major conjoint Burkina Faso-Niger et est conduite par des unités opérationnelles des deux pays. En mutualisant leurs moyens, le Burkina Faso et le Niger, tous deux membres du G5 Sahel, entendent conjuguer leurs efforts pour faire face au terrorisme et ramener la quiétude au sein des populations.
Objectifs de l’opération
Dans sa conception, l’opération TAANLI s’est fixée plusieurs objectifs parmi lesquels :
La protection des populations et de leurs biens ;
La sécurisation de la bande frontalière entre le Burkina Faso et le Niger ;
L’affirmation de l’autorité des Etats ;
Le rétablissement de la cohésion sociale ;
Le renforcement de la coopération bilatérale entre les deux pays ;
La contribution au retour des services étatiques dans les zones frontalières ;
La création d’un environnement propice au développement socio-économique.
Zone d’opération et forces en présence
La zone couverte par l’opération TAANLI inclut les localités de Dori, Mansila et Diapaga au Burkina Faso et les localités de Téra, Torodi, et Tapoa en passant par les points triples Burkina Faso-Mali-Niger et Bénin-Burkina Faso-Niger. L’opération a mobilisé des forces terrestres et aériennes des deux pays. Plusieurs centaines d’hommes ont été engagés dans cette opération.
Un engagement intense
Les unités Burkinabè et nigériennes engagées, malgré un environnement particulièrement hostile, conduisent avec enthousiasme et professionnalisme les opérations de reconnaissance, de bouclage, de fouille et de ratissage. Soutenues par les forces aériennes, les unités des deux pays ont effectué une jonction à la frontière et ont effectué des opérations de sécurisation dans plusieurs localités.
La protection des populations comme priorité
L’évolution de la menace a rendu vulnérables les populations civiles qui sont devenues des cibles des terroristes. C’est pourquoi l’un des objectifs majeurs de l’opération TAANLI est de protéger et de rassurer les populations. Les militaires Burkinabè et Nigériens, dans chaque localité traversée, vont à la rencontre des populations pour s’enquérir de leurs préoccupations.
Bilan de l’opération
Le bilan non exhaustif de l’opération TAANLI :
Plus de 100 terroristes neutralisés ;
De l’armement (Armes de guerre et fusils de chasse) récupérés ou détruits ;
Des moyens roulants détruits (une centaine de motos et des véhicules)
Du matériel de fabrication d’IED saisi (barres d’explosifs, acides sulfurique, cordeaux détonants, etc) ;
Du matériel de communication récupéré
Source dossier de presse de l’Opération TAANLI