La Coordination régionale de la Fédération des Syndicats nationaux des travailleurs de l’éducation et de la recherche (F-SYNTER) de la Boucle du Mouhoun, a organisé ce jeudi 14 janvier 2021 à Dédougou, un sit-in d’interpellation de l’administration sur la situation de Oula Euloge Koulibaly.
La suspension de salaires fait toujours des gorges chaudes au sein du monde éducatif. Ce jeudi 14 janvier 2021 à Dédougou, la Coordination régionale de la Fédération des Syndicats nationaux des travailleurs de l’éducation et de la recherche (F-SYNTER) de la Boucle du Mouhoun a tenu un sit-in pour protester contre une situation que vit un de leur camarade.
Selon le Secrétaire général du bureau régional fédéral de la F-SYNTER Boucle du Mouhoun, Saidou Ganamé, suite aux suspensions des salaires des grévistes en février-mars 2020, leur camarade Oula Euloge Koulibaly, en service au lycée communal de Tougan, par ailleurs chargé à la formation syndicale du bureau régional fédéral de la F-SYNTER et Secrétaire général du secteur de Tougan, n’a pas été totalement rétabli dans ses droits. En effet, après le rétablissement des salaires suspendus en avril 2020, Oula Euloge Koulibaly n’a vu seulement que son salaire indiciaire rétabli. « Les indemnités sont toujours suspendues depuis près de 11 mois », a laissé entendre Amadou Lougué, membre de la F-SYNTER de la Boucle du Mouhoun.
Après plusieurs tentatives de discussions avec les autorités locales du ministère en charge de l’éducation afin de corriger cette injustice, la situation reste toujours à la case départ. « C’est pourquoi, la coordination régionale de la F-SYNTER a organisé ce sit-in d’interpellation en vue d’attirer l’attention de l’administration sur la situation du camarade qui continue d’exécuter consciencieusement son travail avec dévouement et patriotisme », a précisé le secrétaire général.
Et Amadou Lougué de poursuivre : « si rien n’est fait après ce sit-in, d’autres actions seront engagées les jours à venir ».
En rappel, suite aux grèves liées à l’extension de l’UITS sur les primes et indemnités, plus de 730 travailleurs ont vu leurs salaires suspendus dont la majorité relève du monde de l’éducation et de la recherche.
Sié Sébastien POUDA
(Correspondant)
