Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ a présidé ce mercredi, le Conseil des ministres qui a examiné et adopté des dossiers importants au titre de plusieurs départements ministériels, selon le ministre d’Etat, Porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel OUEDRAOGO.
Au titre du ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, le Conseil a adopté un décret portant détermination des conditions et des modalités de répartition et de prélèvement de la cotisation ainsi que les délais de son versement à la Caisse nationale d’assurance maladie universelle. Pour le ministre d’Etat Bassolma BAZIE, ce décret permettra à toutes les couches sociales de notre pays d’être prises en compte et surtout de faire face, de façon efficace à la question sanitaire.
« Ce n’est pas au départ, une obligation pour les populations dans la mesure où il faudra enregistrer les acteurs qui sont concernés. Si vous ne vous êtes pas fait enregistrer, pour le moment, vous n’êtes pas concernés par la situation. L’autre élément, c’est la temporalité de la mise en œuvre qui va se faire sur une période d’essai », a soutenu M. BAZIE. Il a invité l’ensemble des acteurs du privé, du secteur informel et du public, à s’engager afin que leur santé soit prise en charge de façon adéquate.
Au titre du ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, une communication orale a été faite au Conseil sur la dissolution de l’Unité spéciale d’intervention des Eaux et forêts à la suite d’un mouvement d’humeur d’une partie de l’unité, le 21 février dernier à la Direction générale des Eaux et forêts.
« Cette unité a été mandatée pour une opération de sécurisation dans la région des Hauts-Bassins. Des instructions ont été données pour qu’elle replie sur un autre site dans le Centre-ouest. L’unité a opposé une fin de non-recevoir. Elle a donc été sommée de regagner Ouagadougou. Une fois dans la capitale, elle a pris en otage, le Directeur général des Eaux et forêts en empêchant toute sortie. Après moults tractations, l’unité a été désarmée », a expliqué le ministre Roger BARO.
Pour lui, les faits constatés sont très graves et inadmissibles selon le règlement de discipline générale des Eaux et forêts. Le Conseil a donc décidé de la dissolution de l’Unité. Les 165 éléments qui sont rentrés en mouvement, a dit M. BARO, seront sanctionnés conformément aux textes.
En rappel, l’unité spéciale d’intervention des Eaux et forêts a été mise en place en 2023, puis rendue opérationnelle à partir du deuxième semestre de la même année avec un effectif de 250 hommes.
Direction de la Communication de la Présidence du Faso