Prise en charge des fractures : des journalistes outillés

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La fondation AO Alliance en collaboration avec la Société burkinabè de chirurgie orthopédique et traumatologique (SOCOBUT) a organisé un séminaire d’information-éducation-communication (IEC) au profit des journalistes issus de différents médias, le vendredi 02 décembre 2022 au Centre hospitalier Universitaire de Tengandogo. L’objectif était d’échanger avec les Hommes de médias sur la problématique de la prise en charge des fractures au Burkina Faso.

 

Les fractures constituent une question de santé publique au Burkina Faso. Pour ce faire, la fondation AO Alliance en collaboration avec la Société burkinabè de chirurgie orthopédique et traumatologie (SOCOBUT) a organisé un atelier de sur la problématique de la prise en charge des fractures au Burkina Faso. Cet atelier permettra aux journalistes d’être des relais sur la question afin de favoriser une meilleure prise en charge des victimes et réduire ces impacts négatifs sur le plan socio-économique.

Selon les explications du Pr Patrick W. Dakouré, les fractures constituent un motif fréquent de consultation à l’hôpital. « A l’hôpital Sourou Sanou de Bobo-Dioulasso, en 2021, nous avons reçu environ 7000 cas de fractures aux urgences traumatologies », a-t-il laissé ensemble. Et de préciser : « Parmi c’est cas de fracture, 80% sont dus à un accident de circulation ». Une situation qui préoccupe le Pr Dakouré car les fractures nécessites une immobilisation sur une longue période donnée. Ce qui occasionnera sans doute un arrêt momentané des activités de la victime dont il y aura des répercussions sur le plan socio-économique.  « On sait qu’une personne fracturée restera immobiliser pendant des jours à la maison et cette inactivité aura des conséquences sur le plan économique et sociale. Et cela constitue un fardeau de santé publique », t-il déploré. Toute chose qui a amené le Pr Patrick Dakouré de solliciter l’accompagnement des hommes et femmes de médias pour permettre une meilleure compréhension, une prévention et une meilleure prise en charge des fractures à travers la bonne et vraie information.

Selon les explications du Pr Patrick W. Dakouré, les fractures constituent un motif fréquent de consultation à l’hôpital.

 

Le Maître de conférences agrégé en chirurgie orthopédie, Malick Diallo s’est penchée sur les deux types de traitement disponibles en cas de fracture. Il s’agit notamment du traitement opératoire et non opératoire. En s’étalant sur les avantages et inconvénients de chaque traitement. Il ressort que le traitement opératoire reste le meilleur. La prise en charge d’une fracture obéit à des règles selon Malick Diallo,  il faut remettre l’os dans la bonne position et l’immobiliser dit-il. « Il faut impérativement un traitement opératoire pour bien aligner la fracture et mettre du matériel à l’intérieur qui va servir à fixer la fracture », a-t-il expliqué. Par ailleurs, il a préconisé qu’en cas de fracture, il faut se diriger vers un centre de santé adapté afin de pouvoir identifier le problème et proposer un traitement adéquat. « C’est le temps qui guérit la fracture, nous aidons à guérir la fracture en la remettant l’os dans la bonne position et en l’immobilisant », a signifié Malick Diallo. Pour prévenir les fractures, il a insisté sur les mesures de prudence à observer en circulation.

Kiswendsida Myriam OUEDRAOGO

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