L’Alliance des partis et formations politiques de la Majorité présidentielle (APMP) s’est prononcée ce jeudi 8 juillet 2021 à Ouagadougou sur la situation nationale en l’occurrence la situation sécuritaire, l’attitude de l’opposition politique face aux questions d’intérêt national et l’avenir du dialogue politique initié par le président du Faso.
L’Alliance des partis et formations politiques de la Majorité présidentielle (APMP) n’est pas passée par quatre chemins pour dénoncer la rupture du dialogue politique par le Chef de file de l’Opposition, alors que les échangent devraient reprendre les 3 et 4 juillet dernier. Au cours d’un point de presse ce jour, Me Bénéwendé Stanislas Sankara, président de l’Union pour la renaissance/Parti Sankariste, a fustigé ce qu’il a qualifié de jeu trouble de l’opposition.
Pour lui, cette attitude de l’Opposition n’est autre chose qu’une trahison de l’esprit du dialogue politique. « Ce jeu trouble du CFOP nous laisse interrogatifs sur sa réelle volonté de participer à la discussion, si celle-ci ne devrait pas lui servir d’occasion à une agitation politicienne », a soutenu Me Sankara.
Il a fait comprendre la déception de l’APMP face à cette attitude des responsables du CFOP, qui de son opinion, devraient favoriser la concertation, les propositions et la recherche commune de solutions aux maux qui polluent le vivre-ensemble, au lieu d’une agitation politicienne qui pourrait contribuer au délitement du climat social.
« L’APMP faisant le constat qu’il n’existe au Burkina Faso aucune crise politique ou institutionnelle, invite le gouvernement à prendre routes les dispositions nécessaires pour garantir la stabilité des institutions et ancrage démocratique fort au travers d’un gouvernement vertueuse », a déclaré l’animateur principal de la conférence de presse.
Une autre question qui s’est invitée dans les débats est cette affaire de l’achat du véhicule du ministre en charge de la Culture, Dr Elise Thiombiano à 96 millions F CFA. Pour Me Bénéwendé Stanislas Sankara, le débat n’a pas lieu d’être pour quelqu’un qui connait l’utilité du véhicule. « Un véhicule de fonction n’est pas un véhicule de prestige, il a une utilité donnée. Demandez ce que ce véhicule peut faire et ce que ça représente pour la fonction pour laquelle il a été acheté », a expliqué le conférencier.
Il a invité l’ensemble des acteurs à revenir sur la table de dialogue afin de résoudre ensemble les questions urgentes de sécurité et de cohésion sociale.
Rosine COULIBALY