La direction générale de la préservation de l’environnement (DGPE) a organisé le mardi 8 décembre 2021 à Ouagadougou, la 4e session de travail du Comité technique de suivi (CTS) du projet « PlanetGOLD ».
Dans le souci de protéger la santé humaine, animale et environnementale contre les émissions et rejets anthropiques du mercure, le gouvernement burkinabè, avec l’appui de ses différents partenaires à mis en place le projet « PlanetGOLD » en septembre 2019. L’idée est née de la prise de conscience que l’utilisation du mercure dans les opérations d’extraction du minerai aurifère constitue une pratique susceptible d’avoir un certain nombre d’impacts négatifs sur la santé humaine, animale et même environnementale. Alors qu’elle demeure dans le monde en général et au Burkina Faso en particulier.
D’une durée de cinq ans, le projet est exécuté par l’Artisanal Gold Council (AGC), avec l’accompagnement financier du Fonds pour l’environnement mondial (FEM) et l’accompagnement technique de l’Organisation des nations unies pour le développement industriel (ONUDI). Il vise à contribuer à l’élimination du mercure et à l’amélioration de la chaîne d’approvisionnement de l’or issu de l’exploitation minière artisanale et à petite échelle (EMAPE) au Burkina Faso.
Plusieurs activités ont été menées dans ce cadre, d’où la 4e session de travail du Comité technique de suivi (CTS). Selon la Coordinatrice du projet, Alizèta Ouédraogo, l’objectif a été de valider les différents rapports et activités du projet. Il s’agissait entre autres du workplan ajusté du projet PlanetGOLD, des réajustements et recommandations du rapport sur le « Fonds renouvelable d’appui au secteur de l’extraction minière artisanale et à petite échelle (FRASE) : Structure du fonds et procédures de base de son fonctionnement », des curricula provisoires de l’EMAPE, ayant été élaborés pour les Centres de formation professionnelle, notamment les curricula de formation du niveau Certificat de qualification de base (CQB) et les curricula de formation du niveau Brevet de qualification professionnelle (BQP).
Le directeur général de la préservation de l’environnement, Désiré Ouédraogo, qui a procédé à l’ouverture de la session de travail, a invité les uns et les autres à une participation active, pour un bon déroulement des travaux. « Au regard de l’importance des documents proposés, je vous exhorte à faire preuve d’esprit d’ouverture, de coopération, de souplesse, de participation active et de partage afin de permettre à l’équipe du projet d’obtenir les meilleurs résultats possibles », a-t-il déclaré.
Stéphane NIKIEMA
