Manifestation de manœuvres occasionnels de la mairie centrale : « La mairie ne dispose d’aucun moyen juridique pour répondre favorablement à leurs revendications », Moussa Bélem, 1er adjoint au maire

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Le Conseil municipal de Ouagadougou a organisé une conférence de presse ce 26 avril 2021 pour donner sa version sur les récentes manifestations de certains manœuvres dont certains réclament leur intégration de la fonction publique territoriale.

 

La mairie de Ouagadougou fait face depuis un certain temps à des manifestations tous azimuts de manœuvres. Ils exigent leur intégration dans la fonction publique territoriale, la reconstitution de leur carrière et leur affiliation à une caisse de retraite. Le 1er adjoint au maire de la ville de Ouagadougou a rencontré la presse dans l’après-midi de ce 26 avril 2021 pour donner des explications.

Il a dit que les agents qui manifestent sont ceux qui ont affilié en 2020 la Confédération syndicale burkinabè (CSB). Ces manœuvres, a-t-il expliqué, ont observé un arrêt de travail illimité le 5 novembre 2020. Mais, ces grévistes ont repris du service en février 2021.

« Lesdits grévistes après avoir fait de nombreuses démarches auprès du Haut conseil du dialogue social, revendiquent aujourd’hui à notre grand étonnement non seulement, la reprise de leurs anciennes activités, mais également, le paiement de leur temps d’inactivité », a fait comprendre le 1er adjoint au maire de Ouagadougou, Moussa Bélem.

Et d’ajouter : « Contre toute attente, les grévistes se sont opposés au paiement des manœuvres occasionnels qui ont continué leurs activités, exigeant d’être pris eux aussi en compte. Or, chacun sait que l’administration ne paie que les services faits et constatés. C’est la règle d’or de la dépense publique. C’est aussi la règle qui s’applique aux manœuvres occasionnels qui ne sont nullement des fonctionnaires de la commune, mais uniquement des prestataires payés à la tâche suite à l’acceptation des conditions préalablement fixés ».

Moussa Bélem a signifié qu’avec sa bonne volonté, respectueuses des lois et règlements, ne dispose d’aucun moyen juridique pour répondre favorablement à leurs revendications.

C’est pourquoi, il a suggéré l’adoption d’une loi spécifique avec le concours du ministère en charge de l’administration territoriale pour renforcer la marge de manœuvre des collectivités pour la gestion du personnel occasionnel. « A la demande du ministère, une commission ad’hoc inclusive a été mise en place pour réfléchir sur d’éventuelles solutions relatives à leurs revendications. Les conclusions des travaux de cette commission ont été transmises au ministère », a-t-il dit.

Toutefois, Moussa Bélem a assuré de la détermination du conseil municipal a dialoguer avec l’ensemble des acteurs pour trouver des solutions aux difficultés que rencontrent certains manœuvres.

B.M

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