Lutte contre le terrorisme : le laboratoire genre et développement en réflexion

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Dans le cadre de ses activités mensuelles, le Laboratoire genre et développement en partenariat avec le Programme Pilot African Postgraduate Academy (PAPA) a organisé une journée d’étude sur le thème : « Le Burkina Faso face à la crise sécuritaire : dynamiques sociopolitiques, mutations sociales et résilience », le mardi 23 mai 2023 à Ouagadougou. C’est le vice-président de l’Université Joseph Ki-Zerbo, Pr Martin Tiendrebéogo qui a présidé l’ouverture des travaux.

 

Dans la matinée du mardi 23 mars 2023, d’imminents enseignants-chercheurs, chercheurs, doctorants se sont réunis autour du thème : « Le Burkina Faso face à la crise sécuritaire : dynamiques sociopolitiques, mutations sociales et résilience ». Une rencontre qui s’inscrit dans le cadre des activités mensuelles du Laboratoire genre et développement en partenariat avec le Programme Pilot Post-graduate Academy (PAPA) ; et qui se veut être un cadre de réflexion et d’échange afin d’apporter leur contribution et proposer des solutions qui sera à même de lutte contre l’hydre terrorisme qui a occasionné de nombreuses conséquences. Au cours de cette journée, trois grands panels en lien avec le thème central seront présentés. Il s’agira : « Fondements socio-politiques de la crise sécuritaire au Burkina Faso », « gestion des crises armées dans les sociétés burkinabè, ce qu’enseigne l’histoire »« Violences armées et dynamiques de résistance dans les sociétés burkinabè ».

La responsable du laboratoire genre et développement, Pr Valérie Rouamba/Ouédraogo a expliqué que cette thématique va en droite ligne avec la volonté du monde universitaire de contribuer à la compréhension et à la recherche de solution durables à la crise. A l’entendre, le rôle du sociologue qui est celui qui doit être capable de pouvoir descendre au plus près des populations qui vivent ses crises et d’échanger avec eux autour de ses questions d’où cette journée de réflexion. Et le Pr Alkassoum Maïga d’emboucher la même trompette qu’un scientifique est celui-là qui fait des productions scientifiques par rapport au devenir de sa communauté. « Derrière cette activité, c’est la notion de service rendu à la communauté parce qu’un scientifique dans l’appréciation qu’on fait de lui c’est bien qu’il ait des articles, qu’il ait des communications mais surtout la portée de sa production scientifique », a-t-il indiqué. Dans cette lutte pour la reconquête de l’intégrité territoriale, le Pr Alkassoum Maïga a estimé que : « le Burkina Faso a besoin de l’ensemble de ses fils et filles pour vaincre le terrorisme d’où la contribution des scientifiques en proposant des stratégies et autres ». Et de renchérir : « la portée majeure de ses activités de réflexion, c’est de mettre à la consommation du grand public mais surtout à la consommation des décideurs, les réflexions qui ont été menées dans le laboratoire, mais aussi des laboratoires partenaires ».

Le mentor de PAPA, Pr Ludovic Kibora a exprimé sa gratitude à l’endroit du laboratoire pour cette franche collaboration et a de ce pas souhaité plein succès aux travaux. Toutefois, il a soutenu que cette journée à l’occurrence aux doctorants qui vont mieux s’imprégner du monde scientifique.

Le vice-président de l’université Joseph KI-ZERBO, Pr Martin Tiendrébéogo s’est réjoui de la tenue de cette activité car il a estimé que des analyses scientifiques vigoureuses des causes des acteurs des conséquences de l’insécurité au cours de la journée permettront de déboucher sur des réponses et solutions pour un Burkina Faso qui est confronté depuis quelques années à cette crise. « Cette journée va permettre au laboratoire genre et développement de montrer son engagement dans la résolution des problèmes de la société en réaffirmant son rôle de boussole qui guide l’action publique », a-t-il noté. Par ailleurs, il a exhorté la première responsable du laboratoire à travailler à rendre visible les activités des recherches du laboratoire et les activités de valorisations.

Selon Pr Valérie Rouamba, au sortir de cette journée les universitaires proposeront des solutions endogènes et des solutions résilientes qui peuvent être opérationnalisées immédiatement et qui seront transmises aux décideurs.

En rappel, plusieurs activités scientifiques entrant dans ce cadre ont déjà été organisées par le Laboratoire genre et développement.

Kiswendsida Myriam OUEDRAOGO

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