Le Commissariat central de police de la ville de Gaoua a présenté, ce mercredi 10 mars 2021, un groupe de cinq bandits spécialisés dans le vol à main armée. Ils opéraient dans la région du Sud-Ouest et dans la province du Tuy.
D.A (31 ans), D.M (35 ans), D.B. alias Vieux (38 ans), B.S. (29 ans) et B.A. (33 ans), cinq bandits spécialisés dans le vol à mains armées ont vu leur parcours stoppé par le commissariat central de police de la ville de Gaoua. Ils ont été présentés, ce mercredi 10 mars 2021 dans le chef-lieu de la région du Sud-Ouest lors d’une conférence de presse pendant que deux de leurs acolytes sont toujours en cavale. Selon le commissaire central de police de la ville de Gaoua, Moussa Drabo, c’est suite à plusieurs plaintes de vol à mains armées dans des lieux de commerces et sur des routes de la région, que ses services ont diligenté une enquête en vue de rechercher et d’interpeller toutes personnes en rapport avec les faits.
C’est ainsi qu’ils ont pu être interpellés. Il a souligné qu’interpellés D.A. et D.M., résidant dans des quartiers de la ville de Gaoua ont dit être des bergers. « Interrogés sur les faits, ces derniers reconnaissent avoir participé et indiquent qu’ils ne sont pas seuls car faisant partie d’un réseau de malfaiteurs. Suite à des investigations poussées, les éléments de la brigade interpellent le nommé B.S. âgé de 29 ans considéré comme le cerveau, à la suite d’une mission d’interpellation dans la ville de Diébougou où il réside », a relevé le commissaire central. De fil en aiguille, la brigade a interpellé D.B. alias Vieux, qui dénonce B.A. « Quelques jours après ce dernier fut localisé à Ourgou-Manega dans la province d’Oubritenga. Après plusieurs jours de recherches, il a été finalement arrêté dans sa fuite à Pâ dans la province des Balé », a précisé M. Drabo.
Leur mode opératoire consistait à identifier d’abord les axes routiers et les lieux de commerce avant de procéder par des guets suivis d’irruption puis menaces des usagers avec leurs armes à feu. « Quant au lieux de commerce, ils font irruption dans le local et tiennent les tenanciers en respect. Ils portent toujours des blousons, des bonnets et des cache-nez pour couvrir leur visage avant de commettre leurs forfaits. Une fois le butin atteint, ils prennent la poudre d’escampette sur des motocyclettes », a-t-il dévoilé.
Elysée YOUL
(Correspondant)