Afin de porter son message de refonte de l’éducation aux électeurs du Sud-ouest, la candidate du Mouvement pour la renaissance du Burkina à l’élection présidentielle, Yéli Monique Kam était, le jeudi 12 novembre 2020, dans les marchés et autres lieux de regroupement des villes de Diébougou et de Gaoua.
La seule candidate en lice pour la présidentielle du 22 novembre prochain, Yéli Monique Kam, porte son message dans la région du Sud-ouest. A travers sa stratégie de campagne de proximité, elle a expliqué aux électeurs de Diébougou et de Gaoua l’objectif de son engagement dans cette bataille pour la conquête du fauteuil de Kosyam. « Je suis venue pour m‘enquérir de la situation de mes sœurs, de mes mères et tous les commerçants des marchés. Les femmes m’ont exprimé leurs préoccupations qui sont le chômage de leurs enfants, les problèmes de mévente, la pauvreté dans les familles », a-t-elle laissé entendre. Pour elle, cette situation la galvanise à travailler davantage pour offrir des conditions de vie meilleures aux femmes.
Et pour leur permettre de mieux comprendre son message, elle dit avoir expliqué aux commerçantes le sens de la démocratie qui est le pouvoir de la majorité. « Elles ont compris que les femmes doivent se mobiliser pour participer à la vie publique afin que leurs enfants aient de l’emploi, que notre économie crée de la richesse, c’est d’ailleurs de notre engagement parce que nous constituons 51% de la population burkinabè », a déclaré Yéli Monique Kam.
Selon la candidate, elle se bat pour que les femmes participent davantage à la vie politique parce que c’est ainsi qu’elles pourront amener le gouvernement à prendre en compte leurs préoccupations et réduire la pauvreté dans les familles. « Je leur ai demandé de soutenir ma candidature afin que leur voix soit portée. Elles m’ont confirmé leur vote, ce qui me fait dire que nous les femmes, nous sommes parties pour gagner cette présidentielle », s’est-elle convaincue.
Dans son programme, elle dit prévoir la création de centres de métiers par commune, des instituts polytechniques par province et des usines par région. La transformation des potentialités agro-sylvo-pastorales afin de créer de la richesse occupe une place de choix dans son projet. Face à l’insécurité grandissante dans le pays, la candidate ambitionne mettre en place une chambre des sages qui va négocier la paix. Et pour un apaisement de la fronde sociale, elle compte signer un contrat social avec les partenaires sociaux.
Élysée YOUL
(Correspondant)