Le ministère de l’Eau et de l’Assainissement a organisé un atelier national de validation de la Stratégie nationale de l’eau (SNE) 2021-2025 et de son Plan d’actions 2021-2023, ce jour 6 novembre 2020 à Ouagadougou.
Le ministère de l’Eau et de l’Assainissement veut atteindre l’un des Objectifs de développement durable (ODD) dans le sous-secteur « Eau et assainissement » qui est de garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et d’assurer une gestion durable des ressources en eaux. Ainsi, une stratégie nationale de l’eau pour la période 2021-2025 et son plan d’actions allant de la période 2021-2023 ont été élaborés. La validation de la stratégie et l’adoptions de ces documents a eu lieu ce vendredi 6 novembre 2020, à Ouagadougou au cours d’un atelier national. L’objectif dudit atelier est, selon les organisateurs, de procéder à l’examen et à la validation du document de stratégie et de son plan d’action. Cette stratégie, aux dires du Conseiller technique (CT) du ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Ghislain Kaboré a pour but de favoriser plus de synergie et de cohérence dans les investissements publics et privés et, dans les interventions des différents acteurs. « Les défis liés à l’eau et à l’assainissement interpellent les acteurs de l’eau et de l’assainissement à une prise de conscience et à la réactivité », a soutenu le Conseiller technique représentant le ministre de l’eau et de l’assainissement. De façon concrète, la stratégie permettra de faire connaître la ressource en eau, de gérer efficacement cette ressource et faire en sorte que l’eau et l’assainissement soient un droit d’accès universel en 2025. A l’entendre, disposer d’une stratégie sous-sectorielle et d’un plan d’action qui ambitionne d’assurer pour tous un accès durable à l’eau et à l’assainissement dans un environnement particulièrement affecté par les changements climatiques et dans le respect d’une gestion intégrée des ressources en eau s’avère une nécessité. Pour ce faire, M. Kaboré a dit nourrir l’espoir que le document soumis sera examiné avec la plus grande attention pour qu’au sortir de l’atelier, le sous-secteur « Eau et Assainissement » puisse disposer d’un document d’orientation et de planification de qualité. D’un coût global de 916 milliards de F CFA financée par l’État burkinabè et ses partenaires financiers notamment l’Agence française de développement (AFD), la stratégie sous-sectorielle est composée de trois axes que sont la connaissance, la mobilisation et la gestion des ressources en eau, l’accès universel à l’eau potable et à l’assainissement ainsi que la gouvernance du sous-secteur « Eau et Assainissement ».
Clotilde BICABA
