Droits civils et politiques : le Burkina Faso prépare son deuxième rapport périodique à soumettre au Comité des droits de l’Homme

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Le Ministère de la Justice, des Droits humains et de la Promotion civique a organisé en collaboration avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), l’atelier de validation du deuxième rapport périodique du Burkina Faso dû au titre du Pacte international relatif aux droits civils et politique, le 29 juin 2021, à Ouagadougou.

Le Burkina Faso a ratifié le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP) et son premier Protocole facultatif, le 4 janvier 1999. Conformément à l’article 40 dudit Pacte, chaque Etat partie doit présenter, devant le Comité des droits de l’Homme, un rapport initial puis des rapports périodiques sur les mesures qu’il aura prises pour donner effet aux droits reconnus dans le Pacte. Dans ce sens, le Burkina Faso a soumis son rapport initial qui a été examiné en juin 20216.

A l’issue de cette présentation, plusieurs recommandations ont été formulées à l’endroit du pays qui a l’obligation de les mettre en œuvre. Ainsi, le prochain rapport périodique est attendu au plus tard le 29 juillet prochain.

Il devra faire figurer des renseignements sur la liste des points à traiter du Comité des droits de l’Homme et sur la mise en œuvre des recommandations faites dans les observations finales ainsi que l’application du Pacte dans son ensemble. Pour être à ce rendez-vous, les acteurs impliqués dans la rédaction de ces documents s’activent. Le 29 juin 2021, ils se sont réunis pour valider le deuxième rapport périodique sur la mise la mise en œuvre du PIDCP.

Selon le Secrétaire général du ministère en charge de la Justice, Théophile Sawadogo, ce rapport a été élaboré conformément aux directives du Comité des droits de l’Homme. Pour le représentant du PNUD, Mahamane Ousmane, produire des rapports périodiques pour rendre compte de la mise en œuvre des conventions est une grande marque de respect des engagements internationaux.

Il a soutenu que la crise sécuritaire et sanitaire marquée par la Covid-19 ont un impact sur les droits humains, particulièrement sur les populations dites vulnérables. « Ces situations viennent nous rappeler qu’il reste des efforts à fournir pour assurer une meilleure protection des populations dans ce contexte sécuritaire et sanitaire qui est encore très fragile », a-t-il dit. M. Ousmane a réaffirmé la disponibilité du PNUD à accompagner le gouvernement burkinabè dans ses efforts de consolidation de l’Etat de droit.

Michel BADO

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