African women lawyers association organise du 19 au 22 novembre 2024 à Ouagadougou, une conférence internationale sur l’autonomisation économique des femmes en Afrique. Première du genre dans la capitale burkinabè, ce rendez-vous va réunir des acteurs de la société civile de plusieurs pays.
Dans le contexte burkinabè marqué par de nombreux défis sécuritaires, sociaux et économiques, la question de l’autonomisation des femmes préoccupe l’African women lawyers association (AWLA), une organisation non gouvernementale de protection et de promotion du droit et du bien-être des femmes et des enfants. C’est dans cette optique qu’elle tient du 19 au 22 novembre 2024 à Ouagadougou, une conférence internationale sur le thème : « Autonomisation économique des femmes, moteur du développement durable : unissons-nous, investissons dans les femmes, accélérons le progrès ».
Des acteurs de la société civile et d’organisations internationales, des décideurs, sont attendus dans la capitale burkinabè pour quatre jours de réflexion. L’information a été livrée aux hommes et femmes de médias, le mercredi 14 novembre dernier lors d’une conférence de presse.
Selon la présidente de AWLA Burkina, Fatimata Ouilma Sinaré, l’autonomisation économique des femmes est un facteur clé pour tout développement notamment pour un pays comme le Burkina Faso où les femmes jouent un grand rôle dans l’agriculture, les services et l’économie informelle. « La conférence va mettre en lumière des modèles réussis d’autonomisation économiques des femmes à travers l’entrepreneuriat, l’agriculture durable, les technologies et l’accès aux marchés. Au regard de la situation sécuritaire, elle pourrait également jouer un rôle crucial dans la résilience post-conflit, en favorisant la reconstruction économique locale », a-t-elle fait savoir. Aussi, la présidente de AWLA Burkina a soutenu que le pays des Hommes intègres va bénéficier de collaborations internationales pour créer des programmes spécifiques de soutien aux femmes entrepreneures.
Les journalistes ont été invités à rassurer les participants, à travers leurs productions, de l’effectivité de la conférence.
La situation que vit le pays ayant contribué à accroitre les violences basées sur le genre, a noté Fatimata Ouilma Sinaré, ce rendez-vous pourrait constituer un lieu idéal pour des recommandations pratiques qui permettront de créer des environnements propices à la sécurité et au bien-être des femmes dans les zones à risque élevé. Au programme de la conférence internationale de AWLA, la conférencière a relevé la présentation du plan stratégique de l’association, des panels, des présentations d’opportunités, une soirée cinématographique et de contes, une excursion touristique et un marché des communautés africaines.
Joseph HARO