An I de la COJAD : les acteurs réfléchissent sur l’apport de la jeunesse en temps de crise

164 0

Dans le cadre de la commémoration de l’An I du lancement officiel de ses activités, la Coalition des jeunes pour le développement (COJAD) a organisé un panel de haut niveau sur l’apport et actions de la jeunesse dans la résolution de la crise au Burkina Faso, le dimanche 5 mars 2023 à Ouagadougou.

 

Lancé le 5 mars 2022, la Coalition des Jeunes pour le développement (COJAD) commémore en ce jour le lancement officiel de ses activités qui marque son premier anniversaire. A cet effet, il a organisé un panel au profit de ses membres, sympathisants et militants venus de divers horizons du pays pour prendre part à cette commémoration. « Apport et actions de la jeunesse dans la résolution de la crise sécuritaire au Burkina Faso », c’est le thème retenu pour ce panel et ce sont quatre panelistes qui ont animé ce panel. Il s’agit du président du Conseil supérieur de la communication, Abdoul Aziz Bamogo, Dr Daniel Karambiri, Samira Ouédraogo, Ali Vokoum.

Le secrétaire général de la coalition des jeunes pour le développement, Abdoul Aziz Sidibé a indiqué que la tenue de ce panel est une occasion pour murir les réflexions afin de contribuer au retour de la paix au Burkina Faso. En faisant le bilan des activités réalisées depuis le lancement de la COJAD, il a noté que la sensibilisation de la jeunesse a été leur cheval de bataille à travers l’organisation des panels dans des provinces et régions. A cela, s’ajoutent l’organisation des compétitions d’art oratoire et éloquence pour inciter la jeunesse à l’engagement et des actions de solidarité en faveur des populations déplacées internes et des dons de kits scolaires.

Aussi, il n’a pas manqué de remercier les personnes ressources qui ont cru en eux et qui continuent de les épauler. « Merci de croire en la jeunesse, merci de croire à l’avenir », a-t-il dit.

Le président du Conseil supérieur de la communication, Abdoul Aziz Bamogo à l’entame de ses propos a partagé avec les participants un certain nombre de valeurs qui sont utiles pour le Burkina Faso d’aujourd’hui et particulièrement pour la jeunesse. Pour lui, la jeunesse doit cultiver en eux 4 valeurs principales. Il s’agit de l’union, les prises de parole en publique, le patriotisme et la citoyenneté. A l’entendre, la jeunesse devrait être un outil qui aide le pays à être davantage uni. « Il faudrait que les jeunes dépassent les différents clivages que connait notre société, qu’ils puissent se donner la main au-delà des appartenances religieuses, ethniques et communautaires », a-t-il souhaité. Et de poursuivre : « Le Burkina Faso est en difficulté et en tant que jeune on doit apporter sa contribution pour que le pays puisse sortir de cette situation difficile ».

Toutefois, il a aussi interpellé la jeunesse sur leurs différentes prises de parole en publique. « Que ce soit sur internet, les médias audiovisuels, les jeunes peuvent utiliser leur liberté d’expression, mais ils devraient tenir compte de la situation actuelle du pays. Il y a des choses que nous pouvons dire, il y a 15 à 20 ans en arrière sur les réseaux sociaux mais que nous ne pouvons plus dire aujourd’hui compte tenu de la situation de fragilité du pays », a-t-il fait savoir. Qu’à cela ne tienne, il a appelé les jeunes à être responsables dans leur prise de parole en publique en faisant attention que ce qu’ils disent ne divise pas le pays mais soit plutôt un facteur qui unit davantage le pays, qui rend le pays fort face à l’adversité.

Pour le membre de la COJAD venu de Bobo, Arouna Zallé, il s’est réjoui de la tenue de ce panel qui a pour objectif de rassembler, de fédérer la jeunesse burkinabè et de réussir leur pari. « Si vous regarder le public réuni ce soir essentiellement autour de cette activité, nous ne pouvons dire que c’est un pas vers la réussite et nous sommes convaincus que nous pourrons atteindre nos objectifs », s’est-il exprimé. Et de renchérir : « Nous jeunes, nous devons avoir forcement notre rôle à jouer. Sur pratiquement tous les fronts, la jeunesse est engagée, représentée, son rôle est interpellateur et sa responsabilité y est ».

Kiswendsida Myriam OUEDRAOGO

Article Similaire

Leave a comment

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Social media & sharing icons powered by UltimatelySocial

Votre abbonnement a réussi!

There was an error while trying to send your request. Please try again.

DirectInfoBurkina will use the information you provide on this form to be in touch with you and to provide updates and marketing.

DirectInfoBurkina.net

Chaque matin, recevez gratuitement toute l'actualité du jour par mail. Inscrivez-vous à la newsletter.