Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) a tenu sa 73e session ordinaire, ce samedi 28 janvier 2023 à Ouagadougou. Il s’est d’agi pour les membres du Bureau politique national (BPN) de passer en revue la vie du parti et la situation nationale.
Ils sont au total 638 militants de base sur 700 venus des différentes provinces à prendre part à la 73e session ordinaire du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), selon les organisateurs. Cette rencontre a été une occasion pour les membres du Bureau politique national du parti d’examiner la vie du parti et la situation nationale.
Le président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), Eddie Komboïgo au cours de cette session a confié que le parti a décidé de soutenir les FDS et les VDP pour le combat contre le terrorisme, partant soutenir les autorités de la transition.
Séance tenante, 2 millions francs CFA ont été mobilisés pour soutenir l’effort de guerre.
À cet effet, le CDP compte matérialiser cela par des actions concrètes. « Nos militants présents dans toutes les provinces, communes et villages vont travailler à les appuyer. Nous allons travailler à conseiller nos frères et sœurs de ne pas s’enrôler auprès des groupes armés terroristes », a-t-il laissé entendre.
Aussi, le BPN a condamné tous ceux qui appellent à la violence. Toutefois, il a invité tous les acteurs à ne pas tomber dans le piège des terroristes qui tentent de faire croire à la population que la guerre qu’ils mènent est une guerre ethnique, communautaire, religieuse.
Cette guerre dira le président Komboïgo « n’est ni religieuse, ni ethnique ni communautaire. Cette guerre est menée par des bandits manipulés ».
Ils ont appelé la CEDEAO, l’ONU et l’Union Africaine à accompagner la transition pour la réussite de sa mission.
Quant à la vie du parti, le président Eddie Komboïgo et ses camarades ont décidé d’une restructuration géographique du parti, cela dans l’optique de renforcer et d’élargir le CDP nouveau tout en redonnant de l’espoir à la population.
En sus, il a indiqué que le bureau a infligé des sanctions à des militants qui ont utilisé les voix de recours externes judiciaires pour régler les problèmes politiques qui doivent se discuter dans les organes de premières instances du parti.
Ce sont 10 membres dont 8 qui écopent d’une suspension de 12 mois et 2 d’une suspension de 6 mois révisable toutefois si ces derniers décident de se repentir.
Il en été décidé également, d’ouvrir le parti à tout autre parti voulant se solidariser et se fusionner au CDP.
Kiswendsida Myriam OUEDRAOGO